La rentabilité d'abord

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En 2001, le groupe Stef-TFE a augmenté son résultat net de 24,2 % à 15,7 millions d'euros et son bénéfice d'exploitation de 13,2 % à 34,7 M€ tandis que son chiffre d'affaires consolidé ne progressait, à périmètre constant, que de 3,3 %.

« Après des années de croissance coûteuse et fatigante, 2001 a été une période calme. Stef-TFE en a profité pour optimiser la gestion et améliorer la qualité des services », explique Francis Lemor, P-dg du groupe. Dans un contexte de « hausse mesurée de la consommation alimentaire », Stef-TFE a entrepris une sélection de son fonds de commerce afin de privilégier des clients « offrant un potentiel de développement et disposés à s'inscrire dans des partenariats de longue durée ». Ont ainsi été exclus ceux qui ont refusé de se plier aux « normes TFE » (étiquettes, emballages, échanges de données standardisées...). Lesquelles tendent à « industrialiser les process d'exploitation pour améliorer la qualité du service et la productivité ». C'est dans la même optique que le groupe s'est lancé dans une rationalisation des flux chez les clients. La fréquence de livraisons de certains sites a été réduite au minimum indispensable. Stef-TFE a surtout limité les passages par les plates-formes de groupage. Résultat : « nous facturons moins mais nous dépensons moins », déclare Bernard Jolivet, directeur général du groupe. Le transporteur frigorifique a également abandonné certaines niches éloignées de ses schémas organisationnels comme la livraison des particuliers. Il s'attache en revanche à développer ses activités logistiques. Celles-ci ont généré 392,3 M€ soit un tiers de son CA 2001. « Au delà des chiffres, ce marché permet de contractualiser et par conséquent de stabiliser notre volume d'affaires. Ce qui nous offre une meilleure visibilité et du même coup une capacité d'anticipation », explique Bernard Jolivet. « Les deux tiers de notre CA sont aujourd'hui contractualisés car les dossiers logistiques drainent du transport ». Cette dernière activité a généré 779,2 M€ de CA en 2001, ce qui représente une baisse de 0,7 % par rapport à 2000. Celle-ci est liée à une « variation de périmètre » opérée l'année dernière au sein du groupe avec notamment une réduction à 34 % des parts détenues dans L'Étoile Routière (13) et la fermeture d'Hurel Froid (50). Une société dont « l'activité transport de lots sous température dirigée s'est avérée impossible à rentabiliser d'un point de vue social », explique Francis Lemor qui précise : « Les activités intéressantes ont été intégrées à TFE et les 150 salariés d'Hurel se sont vus proposer des reclassements au sein du groupe ». A périmètre constant, l'activité transport progresse de 3 %.

Le groupe entend maintenir en 2002 le cap adopté en 2001. Il vise une croissance d'activités « au moins du même ordre » que celle enregistrée cette année avec un fort développement de la logistique auquel va participer l'intégration anticipée de Navarro (L'OT 2167). Il table également sur une très forte amélioration de sa rentabilité.

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