Un montant de 480 000 euros. C’est l’enveloppe accordée par la commission permanente du conseil régional des Pays de la Loire (voté le 15 novembre dernier). L’objectif est d’étoffer le réseau de stations publiques d’avitaillement avec la construction de deux stations au bioGNV. L’une en Mayenne (53) avec la volonté, à terme, d’avitailler une trentaine de poids lourds. Ce projet est accompagné par la Région à hauteur de 200 000 euros pour une dépense subventionnable de 1,4 million d’euros hors taxe. La seconde station, dont la construction est portée par la société d’économie mixte Sydela Énergie 44, prendra quant à elle ses quartiers sur un terrain appartenant au grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). À son démarrage, il est prévu d’avitailler une vingtaine de véhicules. Le soutien régional s’élève également à 200 000 euros pour une dépense subventionnable de plus de 1,5 M€ HT. Le Conseil régional, qui a pour ambition de faire des Pays de la Loire la première région de France en matière de motorisations alternatives, prévoit l’implantation de 19 stations à l’horizon 2020. Actuellement, huit stations sont ouvertes sur le territoire et une quinzaine de projets sont en cours de réflexion.
L’investissement dans des camions roulant au gaz engage un surcoût estimé entre 30 000 et 40 000 euros par véhicule, ce qui peut être un frein pour certains transporteurs de marchandises. Partant de ce constat, la région des Pays de la Loire a également enclenché un partenariat avec Sydela Énergie 44 dans le cadre de sa feuille de route régionale de transition énergétique. La volonté est d’expérimenter l’effet de levier d’une aide à l’acquisition des véhicules GNV avec une enveloppe de 80 000 euros. Le groupe Idea, à Montoir-de-Bretagne (135 M€ de chiffre d’affaires, 1 400 salariés), TBPFM (14 M€) à Saint-Germain-sur-Moine, les Transports Brangeon (57 M€) dans le Maine-et-Loire ainsi que les Transports Jouve à Sainte-Luce-sur-Loire (44) spécialisés dans la livraison urbaine (1,5 M€ de chiffre d’affaires et 22 salariés), dont l’ambition est de convertir au GNV tous les véhicules de livraison qui desservent la zone à trafic limité de Nantes, sont les premiers à bénéficier de ce dispositif. À la clé ? Une aide forfaitaire de 10 000 euros par véhicule pour convertir tout ou partie de leur flotte.