« La Fedemac ne défend pas nos intérêts, déclare Jean-Noël Canioni, secrétaire général de l'organisation professionnelle. Nous avons souhaité une harmonisation de la législation européenne concernant l'aménagement du temps de travail. Mais les autres pays membres ont refusé en bloc ». La France fait figure d'exception dans la Communauté avec sa durée de travail limitée à 35 heures hebdomadaires et avec son décompte à 100 % des temps de l'accompagnateur en double équipage (introduit par le décret Gayssot de février 2000). Ailleurs, ces temps ne sont rémunérés qu'à 50 % . « Il revient moins cher à une société nationale effectuant un déménagement outre-Manche de s'adresser à un sous-traitant anglais que de le réaliser elle-même, parce qu'il est trop onéreux de revenir à vide ». La CSD reproche également à la Fedemac de pas avoir appuyé à Bruxelles sa demande d'allégement du taux de TVA. « Nous sommes les seuls à croire que l'obtention d'un taux réduit pourrait créer plusieurs milliers d'emplois dans la profession », regrette Jean-Noël Canioni
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La France quitte la Fedemac
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