Groupement Evolutrans : nouveau logo, nouvelles perspectives

Photo de famille pour Evolutrans, à l'occasion du séminaire annuel du groupement.

Crédit photo DR
En signe d’unité, le groupement Evolutrans et ses deux réseaux de distribution, Volupal et Volulots, partagent désormais la même signalétique. Toujours dans l’esprit de cohésion et de cohérence, réclamé par la grande majorité des 89 associés.

Créé en 2001, le groupement Evolutrans, qui réunit 89 associés transporteurs, a dévoilé son nouveau logo le 22 mai 2017, lors de son séminaire annuel. Au-delà de son graphisme (rond) et du choix des couleurs dominantes (bleu et orange), l'outil de communication envoie plusieurs messages, en interne et à l’extérieur.

Marquer un tournant 

"Nous avons démarré cette réflexion lors des états généraux fin novembre. Il était important de marquer un tournant et ce logo en est le symbole", explique Chantal Kirmann, élue présidente du groupement en 2017.

Le logo unique sert à Evolutrans et, désormais, aux réseaux Volupal et Volulots. Le commerce et l’échange de fret font partie des dossiers majeurs. Rappelons que le groupement exploite, en cumul, 5 503 moteurs et 6 678 attelages (tautliners et fourgons en grande majorité), en plus de 600 000 m2 de surfaces. "80 % de notre activité sont générés par le bâché industriel", précise un transporteur adhérent.

Volupal vise la Pologne

Au sein d’Evolutrans, le réseau Volupal (la SAS est présidée par Fabrice Moisy), dédié au groupage d’une à six palettes, continue de croître en volume et en moyens. Managé par Philippe Goutagny (retraite annoncée en 2018) et son successeur déjà en place, Jean-Louis Amengual, secondé par François Macera, le réseau de distribution rassemble 55 entreprises (remettants et distributeurs).

Il a ouvert deux nouvelles plateformes en 2017 à Rungis (en avril) gérées par les Transports Lataste, et en Allemagne (en janvier) avec les Transports Schöndorf, après celle de Bourges, codétenue par les Transports Rousseau et les Transports Moisy (via une société baptisée CQFD) inaugurée en 2015. Soit un réseau structuré par dix plateformes et qui voit des perspectives hors de France, comme l’a affiché le stand Volupal au dernier salon de Munich, mi-mai.

Hors de l’Hexagone, le réseau compte plusieurs relais en Belgique, en Allemagne… et regarde avec ambition du côté de la Pologne. Visant 1,3 million de palettes en 2017 (à comparer au 1,178 million d’unités en 2016), Volupal continue de muscler ses moyens en comptant sur la discipline de ses adhérents.

Du fret hétérogène pour Volulots

Dans le lot palettisé, la SAS Volulots, créée en janvier 2015 et présidée par Pierre Lataste, pousse ses pions avec méthode. Positionné sur le segment de 7 à 15 palettes (toute France), le réseau fédère 42 associés pour une soixantaine de points de livraisons. "Nous traitons du fret très hétérogène, du genre mouton à cinq pattes, qui va du pondéreux industriels aux grandes longueurs jusqu’à 6,50 m", précise Didier Dugard, en charge de Volulots. 

Les longueurs unitaires sont traitées dans le cadre du service Monolong, mis en place pour accepter des longueurs uniques, toujours difficiles à "caser" dans un réseau de distribution. "Les larges bâches de piscine sont, par exemple, le type de matériel qui embête les réseaux", souligne Jean-Luc Dioley, des Transports Clot (70).

3 plateformes et 5 sites relais

Le transport avec chariot embarqué monte également en puissance, même si l’engin de manutention réduit la charge utile de 2 à 2,5 tonnes. Il répond à des problématiques de distribution de proximité bien connues. "Ce service couvre une soixantaine de départements, pour être au plus près du point final de livraison effectué par l’adhérent le plus proche."

Le réseau et le plan de transport s’appuient sur trois plateformes situées à Rungis (chez Lataste), à Lyon (chez CEL) et à Bordeaux (chez Alizair), en plus de cinq sites relais à Nîmes, Rennes, Montauban, Bourges (partagé avec Volupal) et Langres.

"On vient en support technique des adhérents, en accompagnement sur leurs dossiers, comme pourrait le faire un bureau d’étude. La SAS ne fait pas de commerce et ne répond pas directement à des appels d’offres", indique Didier Dugard. Avec toujours ces deux objectifs : massifier les lots et limiter les trajets sur longues distances.

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