Grève au Sernam

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Le 15 mai, des salariés du Sernam ont lancé un mouvement de grève paralysant le site de Trappes (78). Ils souhaitent ainsi obtenir une augmentation minimum de 50 euros par mois pour les 70 personnes qui constituent l'effectif de l'agence.

Un huissier de justice, accompagné des forces de police, est venu constater le blocage. Ce mouvement intervient alors que direction et syndicats sont réunis dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. « Celles-ci semblent se dérouler difficilement, d'autant plus que le Sernam est dans une situation économique délicate », signale Michel Botrel, responsable CFDT du Sernam. Et les grévistes sont bien décidés à maintenir leurs revendications, aucune revalorisation salariale n'ayant été accordée l'an passé. La rémunération des heures de nuit est aussi un des sujets sensibles au sein de l'agence de Trappes. « De nombreux salariés sont concernés par les nouvelles dispositions. Mais la direction ne veut pas en entendre parler et attend la publication du texte sur le travail de nuit », indique Michel Botrel. « Depuis que le Sernam a été restructuré, les négociations ne se déroulent plus au niveau national mais régional », ajoute en outre le délégué syndical. La filiale messagerie de la SNCF (détenue à 15 % par Geodis depuis le 1er janvier 2002) s'organise désormais en sept filiales régionales (Centre, Est, Ile-de-France, Nord, Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest). Sernam Ile-de-France compte pour sa part cinq agences : Clichy (93), Moissy- Cramayel (77), Pantin (93), Chevaleret (Paris) et Trappes. « Le conflit qui touche cette dernière pourrait s'étendre aux autres sites franciliens », affirme Michel Botrel.

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