« Nous n'avons pu faire face aux difficultés financières qui se sont accumulées ces dernières années, en particulier en 2000. Nous avons notamment eu du mal à répercuter la flambée des coûts (social et gazole) sur nos tarifs », explique Paul Tremsal, P-dg de GLS (75). Pourtant, l'entreprise parisienne avait entamé depuis un an un plan de restructuration. Son activité de location de véhicules industriels avec conducteurs avait été cédée au 1er avril 2001 aux Transports Langlois (78). Actifs dans le vrac, ces derniers comptent désormais 125 salariés et une flotte de 120 véhicules moteurs.
GLS a ainsi conservé la seule activité qu'elle jugeait encore rentable : l'organisation logistique spécialisée dans la récupération de chutes neuves de ferrailles. Son effectif est passé de 75 à 35 personnes et son chiffre d'affaires annuel de 42 millions de francs à 26 millions de francs. Parallèlement, l'entreprise parisienne recherchait des partenaires financiers pour reconstruire ses fonds propres et éviter le dépôt de bilan. « Mais le plan de recapitalisation n'a pu être mené à bien. Nous avons souffert de la morosité ambiante des investisseurs due à une conjoncture économique peu favorable. Et les événements du 11 septembre dernier ont donné le coup de grâce », précise Paul Tremsal. Celui-ci a toutefois bon espoir de maintenir l'activité de GLS : « Pour redresser la barre, toutes les possibilités seront envisagées, notamment une cession de la société si l'opportunité se présente ».
