Spécialisée dans le « groupage de mini lots » (jusqu'à 15 palettes), cette société a été placée en redressement judiciaire le 3 octobre avec une période d'observation de 6 mois. Cette procédure fait directement suite à l'inculpation pour escroquerie des dirigeants d'Erobaze, propriétaire de Gardon (cf. L'OT 2137). Ceux-ci ont été incarcérés fin août laissant la société lyonnaise en situation de carence de direction. Les salariés de Gardon ont alors immédiatement demandé l'assistance du tribunal de commerce de Lyon qui a missionné un administrateur judiciaire. « L'entreprise était saine en décembre 2000 lorsqu'elle a été rachetée par Erobaze qui l'a littéralement dépouillée. Sa mise en redressement judiciaire va nous redonner un peu de souffle et nous permettre de nous relever », promet Bertrand Nugues.
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Gardon reprend son souffle
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