Les juges du tribunal de commerce de Paris examinaient, ce lundi 15 juillet, les offres du conglomérat Mediaco/Capelle, d’un côté, et de Foselev de l’autre, les deux derniers candidats en lice pour la reprise du groupe AltEad, en redressement judiciaire depuis le 27 avril pour la majorité de ses filiales et depuis le 11 juin pour la structure de tête à Carquefou (44). Selon une source, les deux offres sont très proches l’une de l’autre. Elles englobent la totalité du périmètre d’AltEad et, bonne nouvelle sur le front de l’emploi, reprendraient chacune près de 96 % des effectifs du groupe nantais. Par ailleurs, Foselev et Mediaco/Capelle seraient prêts à mettre le même montant sur la table pour décrocher la cession. « Les deux candidats sont des industriels sérieux et ils ont de l’argent », confie cette même source. Le tribunal de commerce de Paris a mis sa décision en délibéré au 26 juillet prochain. L’entrée en jouissance du groupe reste maintenue au 1er août. Rappelons que Foselev, acteur du levage manutention, du transport et des services associés, est un groupe qui emploie 1 850 salariés. Il possède un réseau de 72 implantations, notamment en Afrique. Quant à Mediaco, il possède un effectif de 1 500 salariés. Présent dans le levage, il exploite un réseau de 60 agences et un parc de 600 grues. Capelle, pour sa part, pèse un volume d’affaires de 110 M€ et emploie près d’un millier de salariés. Affaire à suivre…
La Cour de cassation a estimé dans un avis le 17 juillet que le barème des indemnités en cas de licenciement abusif introduit par Emmanuel Macron dans la réforme du Code du travail, contesté par de nombreux conseils de prud’hommes, était conforme aux conventions européennes et internationales (convention de l’OIT et Charte sociale européenne). Les conseils prud’homaux qui s’opposent au dispositif estiment de leur côté qu’il restreint le pouvoir d’appréciation du juge et ne permet pas au salarié d’obtenir une indemnité adéquate en cas de licenciement abusif. Le barème introduit un plancher et un plafond pour chaque année d’ancienneté passée dans l’entreprise, allant d’un mois de salaire pour une ancienneté d’un an à vingt mois de salaire pour une ancienneté de vingt-neuf ans et plus.
L’Anses vient de publier sa dernière étude relative aux particules de l’air ambiant. L’agence confirme les effets sur la santé (atteintes respiratoires et décès anticipés) induits par les particules ultrafines, le carbone suie et le carbone organique. Elle relève que si les concentrations de particules ont diminué au cours des années, elles restent encore supérieures aux valeurs recommandées par l’OMS. Selon elle, le développement d’une logistique urbaine reposant sur les véhicules utilitaires légers (au détriment des véhicules lourds) pourrait accroître considérablement le trafic et les émissions de polluants. L’Anses recommande aux pouvoirs publics de promouvoir les technologies alternatives et surtout la réduction du trafic.