Celui-ci examinera auparavant les résultats des cinq exercices, effectués depuis le 26 janvier et jusqu'au 4 février. Les ministres français et italien des Transports fixeront ensuite la date de réouverture du tunnel aux véhicules légers. Pour les poids lourds, il faudra attendre une nouvelle décision ministérielle, une fois mis en place un plan de circulation alternée. Celle-ci pourrait n'intervenir qu'en « mars-avril ». Pietro Lunardi, ministre italien, a déclaré attendre que Jean-Claude Gayssot le contacte afin de « régler une fois pour toutes le problème du Mont-Blanc et arrêter une date précise ». Il fait face à une pression importante des syndicats de transporteurs italiens (FITA-CNA, CUNA), qui ont manifesté leur impatience en bloquant le 23 janvier le trafic aux principaux postes frontières de la péninsule (L'OT 2154). Les organisations professionnelles françaises, TLF (Fédération des entreprises de transport et logistique de France) Rhône-Alpes, FNTR (Fédération nationale des transports routiers) Savoie et Unostra Savoie, ont, elles, rappelé, dans un communiqué commun, leur opposition à la circulation alternée entre le Fréjus et le Mont Blanc, « qui va à l'encontre des règles de sécurité et de toute réalité économique ». Une position que rejoint l'Union internationale des transports routiers (IRU) : « le tunnel savoyard doit être rouvert le plus rapidement possible avec un trafic à deux voies et pour toutes les catégories de véhicules ».
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