FCOS en baisse, Caces en hausse

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L'an dernier, 157 000 personnes ont été formées par l'Aft-Iftim, directement ou via l'Education nationale.

Ce chiffre marque un recul de 8,2 % sur 2000, année caractérisée par l'explosion des FCOS (formation de sécurité). Les 40 000 certificats CACES (conduite en sécurité des engins de manutention) délivrés compensent en partie la baisse. En outre, 20 000 nouveaux conducteurs ont été formés (+25% par rapport à 2000). L'extension de la FCOS aux « voyageurs » et au compte propre - le décret ad hoc devrait intervenir à la fin de l'année - laisse présager un accroissement des formations en 2003-2004. Tous secteurs confondus, 140 000 chauffeurs seraient potentiellement concernés par un dispositif qui pourrait évoluer. Objectif : étendre dans le temps l'influence positive du stage. D'où l'idée, qui semble faire son chemin, de multiplier la fréquence des FCOS tout en réduisant leur durée. Les mauvais résultats enregistrés par les poids lourds en matière de sécurité routière pourraient accélérer cette réflexion. Avec « Réseau A », le groupe entend sous-traiter les permis PL à des auto-écoles labellisées par ses soins. « Passer la formation initiale minimale obligatoire implique d'avoir son permis, indique Bernard Prolongeau, président de l'Aft-Iftim. Nous étions donc devant un choix : nous lancer nous mêmes dans la préparation à l'épreuve ou passer un accord avec des établissements spécialisés. Nous avons opté pour la deuxième solution ». Une vingtaine d'établissements a souscrit un contrat d'affiliation pour 5 ans, ce qui représenterait un potentiel de 3 000 permis par an. Trente autres sont attendus d'ici la fin de l'année sur un « marché » estimé à 300 auto-écoles PL. Ambition affichée : un affilié à moins de 100 km de tout candidat et 15 000 permis par an (sur les 40 000 décernés) d'ici deux ans. En parallèle, l'Aft souhaite élargir son offre de formations supérieures de bac +2 à + 6 afin de répondre à une demande accrue de jeunes techniciens et cadres. Ce projet rend encore plus indispensable la mise en place d'une ressource venant se substituer à la taxe parafiscale condamnée fin 2003, affirme Bernard Prolongeau. Un dossier « qui n'a pas avancé malgré les propos optimistes du précédent ministre des Transports ».

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