Le 18 janvier, l’IRU a envoyé une lettre à la Commission européenne pour inciter à prendre des mesures pour parer aux délais d’attente lors des contrôles aux frontières en Bulgarie et en Roumanie. Alors que les véhicules mettaient six heures en moyenne et jusqu’à 72 heures, les mesures déployées pour lutter contre l’immigration illégale rallongent ce temps d’attente, pouvant aller jusqu’à cinq jours. « Bien que notre secteur reconnaisse que la Roumanie et la Bulgarie appartiennent à l'espace Schengen, nous comprenons qu'on attende d'elles qu'elles mettent en œuvre des mesures supplémentaires pour gérer les flux d'immigration. Malheureusement, ces actions ont des conséquences négatives disproportionnées sur le transport de marchandises et le commerce », indique Umberto de Pretto, secrétaire général de l’IRU.
Des corridors pour le TRM
Fort de ce constat, l’organisation internationale du transport routier préconise la mise en place de mesures pour réduire ces temps d’attente et favoriser la libre circulation intra-UE des marchandises. « L'IRU demande à la Commission européenne d'intervenir et de recommander aux États membres de mettre en place des corridors de la Voie verte pour les camions au sein de l'UE. La Commission devrait également encourager les États membres concernés à augmenter la capacité d'inspection à leurs frontières terrestres extérieures de l'UE, à respecter les règles et procédures de la Convention TIR et à fournir des informations transparentes sur les temps d'attente prévus aux frontières extérieures », indique Umberto de Pretto.