La raison ? Les véhicules légers qui devaient emprunter l'ouvrage alpin le 22 décembre devront patienter jusqu'à la seconde quinzaine de janvier. Or, un décalage minimum d'un mois entre la reprise de la circulation des voitures et des camions semble avoir été décidé. A l'origine de ce nouveau contretemps : le retard pris dans la réalisation des travaux. Ceux-ci ne seront totalement terminés que le 15 décembre, soit sept jours avant la date de remise en service initialement prévue. Un délai bien trop court pour boucler tous les tests de sécurité. Ces essais porteront sur des scénarios grandeur nature mobilisant quelque 200 personnes. Les modalités pratiques en matière de circulation ne seront de toutes façons connues que le 19 décembre, à l'issue d'une rencontre entre les gouvernements italien et français. Lesquels devraient entériner le principe de la circulation alternée sous le tunnel ainsi que les critères de régulation pour le trafic des poids lourds. Aux restrictions déjà annoncées, la société concessionnaire Autoroutes et tunnel du Mont Blanc (ATMB) vient d'en suggérer une nouvelle : avant de pénétrer dans l'ouvrage, les camions seraient soumis à un contrôle de température afin de s'assurer que leur moteur n'est pas en surchauffe. « Un contrôle obligatoire qui ne devrait prendre que quelques secondes », a indiqué Bertrand Levy, le directeur de l'ATMB. Concrètement, un portique de détection thermographique installé sur les plates-formes française et italienne permettrait de visualiser sur écran les parties chaudes du véhicule et de déceler un éventuel point de surchauffe susceptible de provoquer un incendie. « Le système est encore expérimental mais à terme il sera très efficace », promet la direction de l'ATMB.
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Encore une fois repoussée !
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