Le groupe Eonnet, dont le siège se trouve à Moréac (Morbihan), ne cesse de gagner du terrain au gré de croissances externes. La dernière acquisition en date : la société Stav à Quimper, finalisée fin 2019. « Denis Le Gallic [l’ancien dirigeant] m’a contacté en vue de céder sa société car il souhaitait se concentrer sur l’activité Le Gall [spécialisée dans les transports frigorifiques] », raconte Daniel Eonnet, P-dg du groupe éponyme. Cœur de métier de Stav : la benne. Un marché sur lequel la holding bretonne est peu présente. Stav rayonne sur le Finistère. La société compte 33 salariés, 34 véhicules (24 tracteurs, 10 porteurs) et génère un chiffre d’affaires de 3,5 M€. Jacques David, l’un des deux anciens cadres administratifs, est le nouveau directeur général. Cette acquisition intervient, pour Eonnet, quatre mois seulement après le rachat des Transports Guyomard à Plérin (Côtes-d’Armor). Cette fois-ci, Daniel Eonnet a fait appel aux services d’un apporteur d’affaires. Si la cession est intervenue en août, Alain Guyomard reste pour le moment à la direction générale. « Initialement prévue pour six mois, la période d’accompagnement va durer un ou deux ans, le temps de trouver le bon candidat pour le remplacer », indique le dirigeant d’Eonnet. Créée en 1985, Guyomard (5,5 M€ de CA) est spécialisée dans la location de véhicules avec conducteurs, la messagerie et le transport pour la grande distribution (63 véhicules). L’entreprise rayonne essentiellement sur les Côtes-d’Armor. De quoi créer des synergies avec une autre filiale du groupe Eonnet, la société TDE, où elle dispose de véhicules. Comme lors de chaque acquisition, le repreneur conserve l’effectif (59 salariés, dont 50 chauffeurs). « Nous ne sommes pas là pour tout révolutionner. Il y a un très bon climat social », précise le transporteur breton. Désormais, Daniel Eonnet se trouve à la tête d’une holding chapeautant 23 sociétés sur toute la France (1 200 collaborateurs au total). Après avoir enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 100 M€ en 2019, il table sur un volume de 118 M€ à 120 M€ cette année. Régulièrement sollicité, le P-dg ne compte pas mettre le pied sur le frein. Trois autres acquisitions seraient prévues « rapidement ». Peut-être à Bordeaux, un secteur « prioritaire ». De quoi étendre encore un peu plus son maillage territorial.
Actualités
Deux nouvelles acquisitions
Article réservé aux abonnés