Ce recul s'expliquerait par l'essoufflement de la production industrielle et le ralentissement des investissements des entreprises françaises, selon le Service Économique et Statistique (SES) du ministère des Transports, à l'origine de l'enquête trimestrielle sur le secteur. En revanche, le chiffre d'affaires réalisé par cette branche d'activité a progressé de 9,2 % en glissement annuel, du fait de la revalorisation des prix unitaires. Lesquels sont passés de 181 F à 195 F/envoi et de 1,85 F à 1,96 F/kg, du 4e trimestre 2000 au 1er trimestre 2001.
Sur le créneau de l'express, le nombre d'envois a augmenté de 1,2 % et les tonnages de 6,6 %. Les prix ont nettement progressé, atteignant 182 F/envoi (contre 169 F au 4e trimestre 2000) et 6,03 F/kg (contre 5,59 F). Résultat : le CA a enregistré un bond de 17,1 % en glissement annuel. Pour les trafics internationaux en messagerie et express, le volume d'affaires a diminué de 4,8 % à l'exportation et de 1,2 % à l'importation. Les tonnages traités à l'export ont chuté de 6 % alors que les envois ont gagné 7,2 %. A l'import, les premiers ont perdu 8,1 % et les seconds sont restés quasiment stables (+ 0,4 %).