Une activité qui poursuit sa dégradation. C‘est ce que révèle le baromètre de la FNTR sur la conjoncture du TRM au deuxième semestre parue le 20 juillet. Selon ces travaux, « les chefs d’entreprise constatent une baisse sensible de l’activité au 2e trimestre 2023. Ils estiment que cette tendance se poursuivra au 3e trimestre 2023 ». L’indicateur mesurant l’activité passe même en dessous de la moyenne à long terme selon l’étude.
Un marché de l’emploi complexe
En matière d’évolution de l’emploi, le baromètre constate que « les indicateurs qui mesurent l’évolution des effectifs au 2e et au 3e trimestre 2023 confirment la tendance à la baisse des trimestres précédents et se situent au-dessous de leurs moyennes de long terme ». Et cela n’est pas obligatoirement lié à une hausse des difficultés de recrutement, qui touche 65 % des transporteur : le niveau reste « similaire à celui enregistré avant la crise sanitaire ».
Un climat d’affaires détérioré
Les travaux de la FNTR révèlent que le climat des affaires s’avères contrasté. Il se détériore dans l’industrie manufacturière ainsi que dans l’agroalimentaire. Les industries de la plasturgie et du caoutchouc ainsi que la métallurgie et la chimie ne sont pas propices en termes d’activité. Seule la fabrication des biens d’équipement tire son épingle du jeu en ce qui concerne le climat des affaires.
Des investissements à la hausse
Selon les chefs d’entreprises interrogés par la FNTR, les investissements dans le TRM s’améliorent « légèrement » par rapport au 1er trimestre 2023. Toutefois, il reste « très en deçà de son niveau moyen », compte tenu de l’incertitude économique ressentie. Enfin, le moral des chefs d’entreprises reste à un niveau bas : 46 % des chefs d’entreprise ne sont pas satisfaits de la situation actuelle de leurs entreprises, contre seulement 25 % qui le sont.