C'est ce que montre l'enquête effectuée par le Service Économique et Statistique (SES) du ministère des Transports à fin mars. En transport national, le redressement concerne tous les trafics. Il est plus marqué pour la courte distance que pour la zone longue. Et les grandes entreprises ont davantage profité de cette amélioration que les petites structures. Dans l'ensemble, l'activité demeure toutefois à un faible niveau, proche de celui de 1999. Le transport international connaît une évolution similaire, selon les chefs d'entreprise. La progression des trafics vers l'étranger s'observe pour tous les pays partenaires de la France, en particulier l'Allemagne. Au 2e trimestre, la tendance positive se poursuivrait tant en national qu'à l'international, même si les dirigeants s'attendent à une croissance modérée de l'activité.
Concernant les finances des entreprises, l'enquête du SES montre une stabilisation des délais de paiement et des situations de trésorerie. Les transporteurs expriment, en revanche, leurs inquiétudes quant au niveau des prix de transport (chute de 22 points du solde d'opinion). Ils rencontrent de plus grandes difficultés à répercuter les hausses de coûts, après deux années d'importantes revalorisations tarifaires. Une détérioration des opinions qui s'expliquerait, selon le SES, par l'incertitude des chefs d'entreprise quant à l'évolution du prix du gazole et des coûts salariaux.
