Pour le transport national, le solde d'opinion (différence entre les opinions favorables et défavorables) recule de 4 points pour la zone courte comme pour la longue distance. A l'international, les opinions témoignent d'une faible croissance des trafics, avec un solde en baisse de 11 points. Ce ralentissement concerne l'ensemble des partenaires européens, mais plus particulièrement les Pays-Bas, la Belgique et l'Italie. Pour le 2e trimestre, les chefs d'entreprise prévoient un redressement à l'international et une stabilisation pour le transport national.
En ce qui concerne leur situation financière, les délais de paiement se sont dégradés au 1er trimestre. Une évolution qui s'expliquerait par les problèmes de liquidité de certains clients, notamment dans le secteur agricole et agro-alimentaire (crise de la vache folle et fièvre aphteuse). Les trésoreries se sont malgré tout nettement améliorées. Ce grâce aux mesures d'allégement fiscal intervenues fin 2000 (remboursement d'une partie de la TIPP) et à la revalorisation des tarifs obtenue l'année dernière. Les prix du fret restent à un niveau élevé, même s'ils n'ont guère progressé au 1er trimestre, note le SES. Les transporteurs ont aussi bénéficié de la baisse du prix du gazole. Le carburant ne figurant d'ailleurs plus au premier rang de leurs préoccupations. Lesquelles portent désormais essentiellement sur la pénurie de main d'oeuvre qualifiée et sur les effets de la réduction du temps de travail.