Ainsi, l'année dernière, sur les quelque 1,3 million de contrôles effectués par les DRIRE, 13 % des véhicules ont dû se présenter à un nouveau contrôle. Des défauts sur les organes de sécurité (freins, éclairages), la signalisation et le châssis ont été les principales causes de rejets des véhicules industriels. «L'âge du véhicule ne rentre pas vraiment en compte pour expliquer ces chiffres. Les entreprises de transport ont maintenant pour préoccupation de faire tourner au maximum leurs ensembles routiers, soumettant ainsi leurs mécaniques à rude épreuve» commente un responsable de la DRIRE d'Ile de France qui a effectué 120 000 contrôles l'année dernière et constaté une même moyenne de rejet. «La quasi totalité des véhicules, une fois la réparation effectuée, passent généralement le second contrôle avec succès, faute de quoi ils n'auraient pas le droit de circuler », a pour sa part déclaré la FNTR (Fédération Nationale du Transport Routier) dans un communiqué. Elle a ainsi voulu faire une «mise au point» sur le sujet après sa reprise dans différents médias. «C'est faire injure aux entreprises de transport de sous entendre qu'inconscientes du danger, elles ignorent l'obligation de sécurité-résultat qui leur est ainsi faite» a t-elle ainsi affirmée. Le taux de rejet des poids lourds à la visite initiale reste en outre inférieur à celui des voitures particulières qui était de 20 % en 2001 selon les chiffres de la Sécurité Routière. Mais, ces dernières ont pour obligation de passer au contrôle technique quatre ans après leur mise en circulation, puis tous les deux ans. Alors que les poids lourds sont soumis à une visite chaque année, dès la première année de service.
Actualités
13 % des PL recalés au 1er tour
Article réservé aux abonnés