Représenter les entreprises industrielles

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Présentation de la Communauté portuaire Seine aval, ses enjeux et priorités avec son président Erwan Le Meur. En juillet 2020, les membres de la Communauté portuaire de Gennevilliers (CPG) ont approuvé l’ouverture de cette association aux entreprises des ports de Nanterre et de Limay. La CPG est devenue la Communauté portuaire Seine aval (avec un surtitre précisant Gennevilliers, Nanterre, Limay) en s’ouvrant vers l’ouest francilien « afin d’enclencher un maillage du département des Hauts-de-Seine et d’être présent dans les espaces stratégiques à proximité de la Normandie », précise le document suite au vote. Celui-ci a aussi été positif pour l’extension des missions de l’association aux deux nouveaux ports : trouver des solutions communes pour ses membres, prêter son concours aux autorités compétentes, développer l’image et l’attractivité de ces ports.

« Nous avons commencé par Nanterre et Limay où les entreprises ont fait part de leur souhait d’être représentées. Dans un deuxième temps, nous allons nous rapprocher de celles du port de Bonneuil-sur-Marne », explique Erwan Le Meur, président de la communauté portuaire Seine aval. Sur ces ports, les activités sont orientées vers la logistique, les matériaux de construction, l’économie circulaire. Elles sont très différentes de celles situées dans Paris où le tourisme et l’événementiel dominent même s’il y a des installations portuaires de grands groupes du BTP. « Nous voulons représenter les entreprises industrielles sur le fleuve en Ile-de-France », indique Erwan Le Meur. Depuis le 1er février 2021, une déléguée générale a rejoint la Communauté portuaire Seine aval, Janig Guillanton. 

> Erwan Le Meur, président de la Communauté portuaire Seine aval.

L’axe Seine, c’est aussi l’axe francilien 

La mise en place de la Communauté portuaire Seine aval « s’inscrit dans la temporalité de la fusion des trois ports de l’axe Seine. L’objectif est que les entreprises soient informées, que leurs demandes et besoins soient relayées », poursuit le président. L’objectif de cette ouverture est d’accroître la visibilité de la communauté portuaire dans le processus de la fusion de l’axe Seine, en augmentant le nombre de ports représentés, de secteurs présents et de membres adhérents.

Erwan Le Meur ajoute : « Nous sommes inquiets par ce projet qui nous apparaît très « normand », avec un siège de l’établissement unique au Havre, un président rouennais. A l’heure actuelle, il n’y a rien en région parisienne. Les maires du Havre, de Rouen et de Paris se rencontrent mais la ville est-elle la bonne échelle ? Pour nous, cela relève plutôt de la région. La plus grande plate-forme de l’Ile-de-France, c’est Gennevilliers pas Paris. Pour la gouvernance du futur établissement, nous demandons des compétences représentatives de l’aménagement du territoire. L’axe Seine, c’est aussi l’axe francilien ». 

L’un des sujets d’inquiétude de certains des adhérents de la communauté portuaire porte sur l’extension de la CCNU dans les ports intérieurs. 

Parmi les sujets porteurs pour les ports, il y a la logistique urbaine fluviale, précise Erwan Le Meur. Le contexte de mise en place des zones à faibles émissions (ZFE) et de la crise sanitaire puis économique va favoriser cette logistique de proximité. « Il faut faire en sorte qu’elle prenne son essor ». La plate-forme de Gennevilliers peut jouer un rôle important, comme le montre ce qu’expérimente Ikea. 

Erwan Le Meur conclut : « C’est cela l’avenir, des logistiques plus respectueuses de l’environnement, plus innovantes. Le fluvial a tout à gagner avec la logistique urbaine ». 

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