Trois mois de test de l’efficacité du HVO dans un bateau fluvial sur le Rhône

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Un bateau de service de VNF teste pendant trois mois du HVO entre Lyon et Vienne. 

Depuis fin mars et pour trois mois, un bateau de service de VNF sur le Rhône va permettre de tester en situation réelle l’efficacité du HVO pour réduire les émissions polluantes locales. Les résultats pourront servir à convaincre les services de l’Etat de la pertinence de l’utilisation de ce biocarburant par le secteur fluvial.

L’huile végétale usagée hydrotraitée (HVO), carburant bio-sourcé, fait partie des solutions pour la transition énergétique des bateaux fluviaux.

Sur la Seine, un porte-conteneurs de Sogestran teste l’HVO depuis la mi-février. La Scat va aussi bientôt lancer une expérimentation du HVO pour l’une de ses unités.

Comment va se dérouler le test sur le Rhône ?

Le bateau de service « Le Rhône » (30 mètres de long) de VNF a été avitaillé pour la première fois en HVO le 29 mars 2023.

Au cours des trois mois suivants, il va effectuer des trajets entre Lyon et Vienne avec ce carburant bio-sourcé et faire l’objet de mesures pour évaluer les performances du HVO en matière de réduction des émissions polluantes locales : monoxyde de carbone, NOx (oxydes d'azote), particules fines...

Selon la direction territoriale Rhône-Saône de VNF :

  • « Les mesures fourniront des données bien plus fines que celles déjà collectées ». Elles sont réalisées par la société CRMT (Centre de recherche pour les machines thermiques).
  • Les résultats seront comparés aux données d’émissions du gazole non routier (GNR) « ce qui est inédit », et du gas to liquid (GTL). A noter d’ailleurs que le bateau de service de VNF fonctionne avec du GTL depuis 2019 à la place du diesel.

Le produit utilisé est celui commercialisé par Altens et fabriqué par Neste à Rotterdam, le distributeur est Neptunia (anciennement AS Energy).

Quel est l’objectif des tests ?

  • Celui sur le Rhône, permettra « d’éclairer la décision de l’Etat, qui a le pouvoir d’autoriser l’usage de ce carburant pour le secteur fluvial, à l’instar du secteur aérien », précise la DT.
  • Ceux sur la Seine permettront « de renforcer les retours d’expérience selon d’autres types de bateaux, de modèles de moteur ou de gammes de puissance des bateaux du secteur fluvial ».

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