La solution bateau et vélo-cargo d’ULS va s’installer à Mulhouse

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En 2022, à Mulhouse, le transport fluvial a été utilisé lors du chantier de démolition de la dalle de la gare.

Le résultat de l’appel d’offres de la ville de Mulhouse et de VNF est tombé et la société Urban Logistic Solutions a été choisie. Une logistique urbaine « bas carbone » alliant bateau et vélo-cargo va se mettre en place en 2024 dans cette ville du Haut-Rhin, après Strasbourg et Lyon.

Et de trois pour ULS… Après Strasbourg et Lyon, la société vient de remporter l’appel d’offres de VNF et de la ville de Mulhouse pour la mise en place d’une logistique urbaine alliant fluvial et vélo-cargo à assistance électrique avec remorque.

L’appel d’offres avait été lancé en mars 2023 et, comme annoncé alors, le lauréat a été désigné ce mois de juin.

L’opérateur va signer « prochainement » une convention d’occupation temporaire (COT) avec VNF pour une durée de 10 ans. « La solution d’ULS d’approvisionnement des marchandises en ville par mode fluvio-cyclable apporte une réponse aux enjeux que constitue la logistique du dernier kilomètre en centre-ville », commentent VNF (direction territoriale de Strasbourg) et la ville de Mulhouse.

« L’essor du fret fluvial constitue une opportunité majeure pour répondre au défi climatique et environnemental comme alternative au transport routier. La logistique urbaine fluviale « bas carbone » doit prendre toute sa place à Mulhouse », estime la maire Michèle Lutz.

De 3 à 10 tonnes par jour

A partir de 2024, le service proposé devrait être :

  • Une rotation quotidienne permettra aux commerçants et aux habitants du centre-ville de Mulhouse de bénéficier du service.
  • Les marchandises seront massifiées depuis le port de l’île Napoléon et chargées sur le bateau jusqu’au quai d’Isly.
  • Une fois déchargées, les marchandises seront livrées aux destinataires (particuliers et professionnels) « grâce à des courtes séquences de livraisons par des vélos-cargo à assistance électrique » (VAE).
  • A l’aller, les flux seraient composés de marchandises comme des colis, palettes, boissons, farines.
  • Au retour ou « reverse logistic », il est indiqué des produits de recyclage.

Le trafic est estimé entre 3 et 10 tonnes de marchandises par jour.

La société ULS prévoit d’utiliser une barge avec une grue embarquée électrique, un pousseur alimenté au gas to liquid (GTL). L’activité devrait créer 10 emplois lors du démarrage pour atteindre 23 à terme.

Pour Thomas Castan, président d’ULS, « cette nouvelle implantation s’inscrit dans notre programme de développement en France ».

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