Une « réhabilitation écologique » des berges en amont du port de Bonneuil

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Crédit photo Haropa Port/Didier-Gauducheau
Les berges amont du port de Bonneuil-sur-Marne ont été réhabilitées et aménagées pour favoriser leur biodiversité et leur accès aux riverains. Une démarche qui fait suite à d’autres actions pour insérer le port et ses activités dans son territoire et mieux les faire accepter et connaître.

La plate-forme trimodale de Bonneuil-sur-Marne est la deuxième d’Ile-de-France, implantée au sud-est de la capitale, avec 198 hectares et plus de 100 entreprises amodiataires. Porteuse d’activités et de développement économique, elle cherche également à favoriser son insertion dans le territoire et en matière environnementale.

Un projet de longue haleine. En 2003-2004, les berges situées en aval ont fait l’objet d’une « réhabilitation écologique ». Pour celles en amont, le début des réflexions date de 2012 et ont été suivies de phase d’études préalables jusqu’en 2015, d’une enquête publique en 2016, d’un arrêté préfectoral publié en 2017.

Cinq ans de travaux. Le chantier a été entamé en en 2018 et les dernières plantations réalisées en 2022-2023. L’objectif a été de « renforcer la présence de la rivière au coeur de la zone d’activités, en créant des points de vue sur les berges naturelles, et en favorisant le développement d’une végétation typique des bords de Marne, contribuant ainsi à l’épanouissement de la biodiversité », précise Haropa Port de Paris. Il y avait aussi la « nécessité de restaurer la berge autrefois artificialisée et la végétation négligée, comportant des arbres vieillissants à risque de chute ».

Une démarche globale. Les travaux ont permis « d’adoucir la pente pour prévenir l’érosion », ce qui est aussi un avantage en cas de crue. Un sentier a été créé « en crête de berge ouvrant la voie à une promenade pédestre, jusque-là impossible ».

L’aménagement des berges amont « participe à la reconnexion de la plate-forme portuaire au tissu urbain » et à la population des alentours dans la suite, par exemple, de l’ouverture d’une « maison du port » en 2018, la mise en place de panneaux pédagogiques sur les activités portuaires…

Combien ça coûte. L’opération s’élève à environ 2,5 millions d’euros. Les aménagements à vocation écologique ont été financés à hauteur de 520 000 euros par la région Ile-de-France et de 440 000 euros par l’agence de l’eau Seine-Normandie. Les autres aménagements liés notamment au cheminement piéton ont été pris en charge par Haropa Port, maître d’ouvrage de cette opération, pour un montant total de 1,54 millions d’euros.

Après une inauguration par les représentants de ces différents partenaires et financeurs du projet le 7 septembre, le grand public est attendu pour fêter l’événement le 23 septembre.

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