Entouré de son nouveau bureau, l’agent de MSC pour les lignes maritimes conteneurisées s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur, Bruno Scardigli, avec la ferme volonté d’avancer sur la reconnaissance du statut d’agent en France. Un dossier déjà ancien mais qui avance, enfin, avec la validation en mars 2021 par la DGITM d’une charte qui vient compléter le label délivré par la fédération des agents AMCF.
« Jusqu’à présent, n’importe qui pouvait s’improviser agent or nous devons apporter des garanties financières et faire preuve de pertinence et de compétence vis-à-vis des autorités portuaires, douanières et de l’État », souligne Gérald Kothe.
Les sujets en cours
Il a également insisté sur la nécessité de s’engager aux côtés des armateurs dans le verdissement des flottes et souligné l’implication des agents sur la question épineuse des relèves d’équipages soulevée par la crise sanitaire. Une crise dont le seul point positif aura été pour les agents le gel des droits de ports navires à Marseille en 2020.
Un sujet sensible soumis actuellement à des modifications structurelles sur le port de Marseille-Fos.
En effet, calculé en fonction de la taille du navire et des tonnages embarqués et débarqués, une nouvelle grille de calcul devrait être éditée en septembre 2021 et soumise au vote du conseil de surveillance du GPMM et à l’avis du conseil de développement portuaire.
Les agents attendent également avec impatience les résultats d’une étude comparative sur les droits de port navire et les services portuaires. La profession travaille aussi aux côtés de MGI, éditeur du cargo community System Ci5 à la validation des process informatiques.
Pour les 39 entreprises fédérées au sein de l’AACN, le métier d’agent maritime souffre d’un manque de reconnaissance compte tenu de la disponibilité exigée par l’organisation des escales de navires. Un secteur qui pêche également par les difficultés accrues à trouver des compétences et par l’ampleur des risques financiers encourus.