Avec 113,6 millions de tonnes, le trafic du port de Rotterdam est en baisse de -1,5 % au premier trimestre 2022, à cause de la contraction des produits pétroliers, du minerai de fer et des ferrailles ainsi que des conteneurs, selon les données publiées le 25 avril. Le port précise aussi ses niveaux de trafic avec la Russie en 2021.
Au port de Rotterdam, avec 113,6 millions de tonnes, le trafic du premier trimestre 2022 se conclut en diminution de -1,5 % par rapport à fin mars 2021 (et ses 115,2 millions de tonnes). C’est le même pourcentage de baisse qu’à Anvers même si les niveaux de trafics ne sont pas les mêmes.
Avec 51,5 millions de tonnes, les vracs liquides diminuent de -1 %, avec une légère érosion du pétrole brut (-0,2 % à 25,5 millions de tonnes) et une chute des produits pétroliers et plus particulièrement du fioul (-20,5 % à 13,5 millions de tonnes). Les « autres vracs liquides », soit les produits chimiques, huiles végétales, produits renouvelables, sont en progression (+22,2 % à 9,9 millions de tonnes) tandis que le GNL se porte bien (+77,7 % à 2,7 millions de tonnes).
Du côté des vracs secs, le minerai de fer et la ferraille ont chuté (-19,5 % à 5,6 millions de tonnes) mais le charbon a progressé (+3,5 % à 3,9 millions de tonnes) tout comme les « autres vracs secs » (33,5 % à 3,9 millions de tonnes).
Le RoRo (+20,4 % à 6,7 millions de tonnes) et les autres marchandises diverses (+19 % à 8,4 millions de tonnes) sont sur une tendance positive.
Avec -5,4 % à 35,6 millions de tonnes, les conteneurs sont à la peine dans la suite « du repli des volumes de transbordement (-21,5 % à 6 millions de tonnes). Le port relève que la tendance négative est moindre en EVP (-1,4 % à 3,6 millions d’EVP), « le poids moyen des conteneurs étant plus faible et davantage de conteneurs vides ayant été transportés ». Le port de Rotterdam met en avant les perturbations globales dans la chaine logistique pour expliquer la tendance à la baisse des volumes de transbordement enregistrée depuis juillet 2021.