Selon les données publiées par le Bureau central pour la statistique, le score global de 359,4 Mt pour 2018 représente une perte de près de 2 % par rapport à 2017 (365,7 Mt). Dans ce total, les vracs liquides (199,0 Mt) l’emportent largement sur les vracs secs (110,8 Mt) et les conteneurs (49,7 Mt). Le ressac est plus prononcé (-3,6 %) en termes de prestations de transport (de 49,0 à 47,2 milliards de tonnes-kilomètres).
La baisse de volume sur 2018 est surtout due à l’impact de la sécheresse prolongée qui s’est manifestée au second semestre et dont les effets ont été les plus sensibles en octobre et novembre. Dans les vracs secs, par exemple, les limitations de tirant d’eau et donc de capacité de chargement ont fait augmenter de 10 % en moyenne le nombre de mouvements de bateaux, tandis que le volume moyen transporté subissait une diminution pouvant aller jusqu’à 20 %.
Cette situation, qui ne s’est rétablie qu’en décembre, a fait fléchir les trois grands flux transfrontaliers, qui ont globalement chuté de 252,2 à 237,6 Mt (-5,8 %). Les exportations par la voie navigable (125,3 Mt) ont diminué de 4,6%, les importations (65,9 Mt) de 4,7 %, le transit (46,5 Mt) de 10,2 %.
A l’inverse, les flux intérieurs affichent une belle progression de 7,3 %, grimpant de 113,5 à 121,8 Mt. Ce gain de plus de 8 Mt au niveau national n’a pas suffi pour compenser la perte de près de 15 Mt à l’international.