« Avec les autres ports de la mer Baltique, nous voulons accélérer et assurer un développement plus rapide des connexions électriques terrestres pour les navires à quai dans la région de la mer Baltique », explique Clara Lindblom, présidente du conseil d'administration des ports de Stockholm.
Pour les neuf ports de cette mer associés dans la démarche, Aarhus, Klaipeda, Ventspils, Helsinki, Riga, Tallinn, Gdynia, Hambourg et Stockholm, il s’agit de mettre en place davantage de capacité de connexion électrique à terre « pour atteindre les objectifs climatiques de l'Union européenne fixés par Fit for 55 », soit une réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici à 2030, « pour une navigation plus « verte » et plus durable ».
Une demande de subvention européenne
La démarche commune passe par une demande conjointe de subvention pour des études pilotes auprès de l’Union européenne dans le cadre du mécanisme européen pour l'interconnexion en Europe (MIE ou CEF). C’est l’organisation des ports de la Baltique (ou Baltic Ports Organisation) qui a initié la démarche et dont les ports de Stockholm sont membres depuis le début des années 1990.
Les ports de Stockholm sont le coordinateur du projet et le porteur de la demande de financement auprès de l’UE. Il est prévu « différentes études pilotes concernant l'expansion des connexions électriques à terre pour les navires de croisière dans les ports de Värtahamnen/Frihamnen et pour les ferries aux quais du centre-ville de Stadsgården ».
Partage de bonnes pratiques
Le projet entend aussi « améliorer l'échange d'informations entre les ports de la mer Baltique en termes de connexions électriques à terre et de partager les connaissances sur les meilleures pratiques dans ce domaine ».
La demande de financement devrait être transmise à l’UE d’ici la fin du mois de janvier 2023. « Si tout se passe bien », il est prévu que le projet démarre en juillet 2023 et se poursuive jusqu'en juillet 2025.