A la suite de l’achèvement du développement des « jumeaux numériques du fleuve » appliqués à la Gironde et à la Garonne, le système a été présenté lors d’une visite à Québec et Montréal par une délégation du grand port maritime de Bordeaux.
L’occasion de démontrer la « réplicabilité » des jumeaux numériques, l’une de leur caractéristique fondamentale en plus d’être open source (c’est-à-dire qu’il n’y a pas de propriété intellectuelle du modèle numérique) et open data (c’est-à-dire que les prévisions peuvent être partagées).
La réplicabilité permet d’utiliser les outils pour modéliser d’autres fleuves pour lesquels un modèle numérique existe déjà. La visite à Québec a donc été l’occasion de présenter une première réplication des jumeaux numérique avec une modélisation du fleuve Saint Laurent.
Au-delà de cette présentation, l’objectif de la délégation du GPMB a eu pour objectif de créer une communauté des jumeaux numériques autour d’autres fleuves, ports et autres partenaires intéressés « afin de mutualiser les efforts et de partager les résultats. Les jumeaux numériques pouvant jouer un rôle pour favoriser la conservation des écosystèmes et de la biodiversité autour des activités portuaires dans le contexte du changement climatique ».
Depuis 2015, le GPMB et le port de Québec échangent dans le cadre d’une convention de partenariat, la visite de la délégation a confirmé la volonté de maintenir et de consolider la coopération autour de trois sujets : transition écologique, numérique, communications citoyennes.
« Les mêmes thématiques ont été également discutées avec le port de Montréal, qui s’est montré intéressé par une poursuite des échanges », y compris sur les jumeaux numériques.