Le premier trimestre 2023 stoppe la marche en avant de North Sea Port

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Après deux ans de progression constante, North Sea Port a fait part d’un trafic en baisse pour le premier trimestre 2023 qui concerne aussi bien le transbordement maritime que celui de la navigation intérieure. Entre autres chiffres marquants : du rang de premier partenaire commercial, la Russie a dégringolé à la septième place.

2022 avait marqué pour North Sea Port une deuxième année consécutive de progression, avec des records à la clé pour plusieurs filières ainsi que pour la navigation intérieure.

Les résultats de trafics pour le premier trimestre 2023 mettent un coup d’arrêt à cette marche en avant. « Les conséquences du conflit en Ukraine et les sanctions de l’Union européenne contre la Russie deviennent de plus en plus évidentes sur les activités », relève l’autorité portuaire.

La répartition par filière

Le transbordement maritime atteint 17 millions de tonnes au 31 mars 2023, soit un repli de -4 % par rapport au premier trimestre 2022.

Ce total se répartit comme suit :

  • Vracs secs : 9,5 millions de tonnes, +1 %. « Les graines oléagineuses et les minerais ont augmenté, les transbordements de charbon, de gypse, d'engrais, de ciment et de ferraille sont en baisse ».
  • Vracs liquides : 3,6 millions de tonnes, -13,9 %, tirés vers le bas aussi bien par une contraction des produits pétroliers que chimiques.
  • Marchandises diverses : 2,5 millions de tonnes, -4,1 %, l’acier notamment est en retrait.
  • Roulier : 0,9 million de tonnes, -8,5 %.
  • Conteneurs : 0,5 million de tonnes, -5,7 %.

Le transbordement total par la navigation intérieure a été de 15,3 millions de tonnes au premier trimestre 2023, soit -6,7 % par rapport à fin mars 2022. Selon le port, le recul des marchandises en vrac sec explique essentiellement cette situation.

Des céréales d’Ukraine par la Pologne et la Roumanie

Parmi les autres chiffres marquants, North Sea Port relève que la Russie est passée du rang de premier partenaire commercial à la septième place, avec un total de 0,9 millions de tonnes soit près de moitié moins qu’auparavant.

Les échanges avec l’Ukraine à 300 000 tonnes fléchissent également (d’un cinquième).

L’autorité portuaire observe encore que les échanges avec la Pologne (0,5 million de tonnes +184 %) et la Roumanie (0,1 million de tonnes, +144 %) progressent, « confirmant que les céréales d'Ukraine arrivent également par voie maritime depuis ces pays vers l'Europe occidentale ».

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