Les ports de La Rochelle et de Stockholm ont reçu cette semaine leur premier navire de croisière, marquant le début de la saison touristique. Le premier annonce aussi « une réflexion territoriale sur l’évolution de la filière » tandis que le deuxième précise profiter de la suppression des escales à Saint-Pétersbourg.
Avec l’escale du Sky Princess de la compagnie Princess Cruises, le 11 avril, le port de La Rochelle a accueilli son premier navire de croisière de la saison 2022. « Après deux années d’interruption du fait de la crise sanitaire, les croisières redémarrent », souligne le port qui ajoute attendre « une saison soutenue avec 35 escales programmées ».
Cette année va voir « le retour des armateurs Royal Caribbean et MSC, l’accueil pour la première fois à La Rochelle de 19 nouveaux navires, une proportion importante de passagers britanniques, ainsi que des Allemands et des Américains, pour un potentiel de 80 000 passagers ».
Le port annonce également « le lancement dune réflexion territoriale sur l’évolution de la filière des croisières » dans les prochaines années. L’objectif est « d’identifier les retombées économiques, d’évaluer les enjeux environnementaux et d’analyser la cohérence de cette activité avec la stratégie de tourisme durable ».
A partir d’un état des lieux, l’étude va chercher à « identifier les forces et les faiblesses, ainsi que les opportunités et menaces de cette filière, et proposera les orientations et une stratégie de positionnement ».
Un plan d’actions associé sera établi par un comité de pilotage avant la fin de l’année 2022. Le port Atlantique La Rochelle fait partie de ce comité tout comme la CCI Charente-Maritime, la ville et la communauté d’agglomération de La Rochelle, et des représentants du tourisme (Charentes Tourisme, La Rochelle tourisme & évènements).
Au port de Stockholm, le premier navire de croisière est arrivé le 10 avril avec le World Odyssey pour une escale de 4 jours. « De nombreux navires de croisière resteront plus longtemps que d'habitude à Stockholm cette année, car les compagnies maritimes ont retiré Saint-Pétersbourg de leurs circuits de croisière en mer Baltique. Cela signifie que les passagers passeront plus de temps dans la capitale suédoise, ce qui augmentera les revenus de l'industrie touristique de la région », précise le port.
Celui-ci annonce un total de « 230 escales pré-réservées malgré la situation internationale préoccupante » et après deux ans de pandémie.
A Stockholm, la connexion des navires de croisière à l’électricité terre sera possible à partir de 2023.