Fluvial : Haropa progresse

Aux Ports de Paris, avec 21,2Mt, l’activité fluviale connaît un net rebond de 5 % en 2017, portée surtout par la bonne tenue des transports de matériaux de construction (11,5 Mt, +16%), liée aux chantiers du Grand Paris ainsi qu’à la reprise économique qui profite au secteur du bâtiment. Le transport fluvial francilien devrait encore profiter de l’effet Grand Paris à l’avenir, grâce au partenariat passé entre Haropa et la Société du Grand Paris, qui prévoit la mise à disposition de quais fluviaux pour l’approvisionnement en matériaux de construction et surtout pour l’évacuation des déblais qui iront remblayer les carrières de la vallée de la Seine. Autres secteurs en fort essor : la métallurgie et le transport fluvial d’automobiles. Les conteneurs fluviaux (161 887 EVP, dont 70 % de conteneurs maritimes) sont en très légère croissance de 0,4 %. C’est Bonneuil-sur-Marne (17 672 EVP) qui contribue à cette progression (+16 %) liée en particulier à la montée en puissance du trafic Franprix à destination du port de La Bourdonnais, à Paris. Le nombre de conteneurs à Gennevilliers (110 195 EVP) n’augmente que de 1,6 %, tandis que celui de Limay s’effondre. Pour les autres trafics des ports de Paris, les transports de déchets (5,8 Mt) diminuent de 2 % et ceux de produits agro-alimentaires (1,7 Mt) de 24 %. Le trafic ferroviaire (1,6 Mt) est stable, tandis que les conteneurs ferroviaires (36 000 EVP) gagnent 2,6 %. Les conteneurs fluviaux (161 887 EVP, dont 70 % de conteneurs maritimes) sont en très légère croissance de 0,4 %. C’est Bonneuil-sur-Marne (17 672 EVP) qui contribue à cette progression (+16 %) liée en particulier à la montée en puissance du trafic Franprix à destination du port de La Bourdonnais, à Paris. Le nombre de conteneurs à Gennevilliers (110 195 EVP) n’augmente que de 1,6 %, tandis que celui de Limay s’effondre. Pour les autres trafics des ports de Paris, les transports de déchets (5,8 Mt) diminuent de 2 % et ceux de produits agro-alimentaires (1,7 Mt) de 24 %. Le trafic ferroviaire (1,6 Mt) est stable, tandis que les conteneurs ferroviaires (36 000 EVP) gagnent 2,6 %.

Contre-performance des conteneurs

L’activité fluviale du Havre (3,2 Mt) augmente de 1,9 %, malgré la baisse de 2,3 % du nombre de conteneurs fluviaux, qui n’atteint que 176 000 EVP. La contre-performance des conteneurs fluviaux au Havre peut s’expliquer par le surcoût lié au passage par le terminal multimodal, via la navette ferroviaire depuis Port 2000. Il a aussi pour origine le basculement de nombreuses boîtes sur la liaison fluvio-maritime mise en place par Marfret entre Port 2000 et Rouen : les boîtes embarquées à bord du Lydia sont comptabilisées dans le trafic maritime et non dans le trafic fluvial. 2017 a aussi été caractérisée au Havre par la montée en puissance de la navette à destination de Longueil-Sainte-Marie, et 2018 a vu l’arrivée sur la Seine d’un nouvel opérateur pour le transport de conteneurs : Bolloré a ainsi lancé en mars une navette entre Le Havre et Gennevilliers. Les conteneurs ferroviaires au Havre (88 000 EVP) progressent de 11 % en 2017. L’activité fluviale de Rouen (4,5 Mt) diminue de 10 % en 2017, là encore sous l’influence des céréales qui y constituent le principal trafic fluvial. Les conteneurs fluviaux (65 000 EVP) reculent de 3 %, dans la droite ligne de la contraction constatée pour les conteneurs maritimes. Le trafic ferroviaire (1 Mt) est en repli de 6 % à Rouen en 2017.Fin janvier et début février 2018, la crue de la Seine a conduit à d’importantes restrictions de navigation, en particulier en amont de Paris, et à un arrêt de navigation de près de trois semaines dans le bief parisien. Les conséquences pour le trafic fluvial sont importantes. Selon les premiers chiffres fournis par Haropa l’activité a diminué de 20,6 % aux ports de Paris au premier trimestre 2018 par rapport à la même période de l’année 2017.