Une nouvelle réglementation entre en vigueur, donnant au port de Rotterdam davantage de facilité pour déplacer, aux frais de leurs propriétaires, les barges et automoteurs mal amarrés. Un remorquage facturé au prix fort. Le premier port européen a également publié ses résultats du premier semestre 2023.
L’autorité portuaire du port de Rotterdam a annoncé le 2 août 2023 une mise à jour de la réglementation applicable à l’amarrage des bateaux fluviaux. Dans le collimateur du port : « Les bateaux mal amarrés ou mal ancrés qui gênent fréquemment le passage des navires de mer, les empêchant d’atteindre les postes d’amarrage qui leur sont désignés ».
Ces bateaux mal amarrés, ou mouillés en dehors des 316 postes à quai dédiés aux bateaux fluviaux que compte Rotterdam, sont, selon l’autorité portuaire, la source de nombreux retards dans les arrivées et départs des navires de mer. Ils occasionnent aussi des coûts supplémentaires tant pour les navires que pour les fournisseurs de services de remorquage ou lamanage.
Les nouvelles « conditions générales » émanant de l’autorité portuaire de Rotterdam prévoient désormais la possibilité de retirer à tout moment une barge ou un automoteur mal amarré ou mal ancré. Les frais de remorquage et les dommages éventuels, augmentés de 15 %, peuvent être facturés au propriétaire du bateau avec un minimum de 5 000 € par opération.
Une sanction bien plus élevée que l’amende de 150 € précédemment infligée aux propriétaires de bateaux mal « garés », somme qui était loin de couvrir les frais de remorquages engagés par le port.
Rotterdam : un trafic en repli au premier semestre 2023
Le port de Rotterdam a publié ses résultats pour le premier semestre à la fin juillet 2023.
Avec un trafic global de 220,7 millions de tonnes, le premier port européen accuse un repli de -5,5 % au premier semestre par rapport à l’an dernier. En cause, les trafics de charbon, d’hydrocarbures et de conteneurs. Ceux-ci affichent 6,68 MEVP manutentionnés, en baisse de -8,2 % par rapport au premier semestre 2022... Lire la suite sur le Journal de la marine marchande.
