En ligne de mire : le développement du groupe Combronde, installé sur le site en 2016. Depuis 2017, le transporteur, via la société Openrail, augmente ses capacités ferroviaires. « Aujourd’hui, cinq trains par semaine entrent et sortent du site pour Combronde », indique Stéphanie Bard. 250 000 tonnes de marchandises avaient ainsi été traitées en 2019. Grâce à ces travaux, le groupe va pouvoir utiliser le quai public pour son activité fluviale. La première année, 2 000 conteneurs devraient être traités. « Le site dédié aux conteneurs est plutôt le port de Lyon, relève Stéphanie Bard. L’idée est de ne pas trop en avoir pour ne pas déstabiliser les autres infrastructures ». La date de lancement de cette activité n’est pas encore connue.
À plus court terme, les travaux sur l’arrière-quai vont augmenter les capacités de stockage de Combronde, et des entreprises présentes, sur tout ce qui relève du vrac. Dans ce projet, le groupe auvergnat doit mettre en place une barge entre le port de Lyon et le site industriel pour transporter du mâchefer. La société s’occupe de la logistique de l’usine de recyclage Eiser, basée sur le site. 36 000 tonnes vont transiter chaque année sur le fleuve. Le nouvel arrière port de 2 500 m2 va augmenter les capacités de stockage à l’air libre.
Développer le fret ferroviaire
Avec l’arrivée de Combronde, le site industriel connaît un réel développement ces dernières années, notamment du fret ferroviaire. Pour l’accompagner, une quatrième voie de train (de plus de 500 mètres) doit être construite pour développer le transport combiné d’autres entreprises présentes comme les Transports Michaud notamment. Un investissement de 350 000 euros est prévu, cofinancé par la région Auvergne-Rhône-Alpes et la DREAL. Les travaux ont débuté fin 2020. Au total, de 2018 à 2021, 700 000 euros ont été investis sur ce site CNR.
À noter la présence du logisticien Ecotras, travaillant dans le transport de conteneurs maritimes, et de Enviris, prestataire, fabricant et spécialiste en recyclage de palettes. « Le site s’oriente vers la logistique, le recyclage et la valorisation de matériel », résume Stéphanie Bard.
Pour rappel, la CNR possède 70 ha sur les 115 que compte le site dans sa totalité. Sur celui-ci, on compte 16 entreprises pour 360 emplois. EDF est propriétaire des 55 ha restant.