Avec 58,3 millions de tonnes à fin mars 2022, le trafic du port d’Anvers est en repli de -1,5 % par rapport à la même période de 2021, à cause des conteneurs, toutes les autres filières étant en progression. La fusion avec Zeebrugge se profile avec un événement organisé le 28 avril.
Le port d’Anvers a enregistré un trafic de 58,3 millions de tonnes au premier trimestre 2022, en recul de -1,5 % par rapport à fin mars 2021, selon les données publiées le 20 avril.
La contraction des conteneurs, en EVP (2,73 millions, -11,6 %) comme en tonnage (31,3 millions de tonnes, -13,3 %) explique ce résultat. Toutes les autres filières apparaissent en progression.
« Les perturbations mondiales dans la chaîne d'approvisionnement mettent le segment des conteneurs sous pression. Les perturbations du transport maritime de conteneurs, les retards et le nombre élevé de callsizes créent des défis opérationnels permanents, qui compliquent l'exploitation des terminaux de conteneurs. De plus, le conflit entre la Russie et l'Ukraine ainsi que les sanctions imposées poussent aussi le nombre de conteneurs traités à la baisse », dit le port.
De manière plus prosaïque, il faut aussi noter que le premier trimestre 2021 avait été d’un niveau record pour les conteneurs à Anvers avec « le deuxième meilleur trimestre de l'histoire » pour ce segment de marchandises.
Toutes les autres filières apparaissent en augmentation. Les vracs liquides atteignent 18,9 millions de tonnes (+15,3 %), les vracs secs 3,78 millions de tonnes (+11 %), le conventionnel 2,97 millions de tonnes (+49,1 %), le RoRo 1,27 millions de tonnes (+2,4 %).
Pour le port d’Anvers, les difficultés dans les conteneurs rendent encore plus importantes la fusion programmée avec Zeebrugge afin de « relever conjointement les défis actuels et renforcer la position dans la chaine logistique internationale ».
La fusion des deux ports est programmée à la fin de ce mois et fera l’objet d’un événement le 28 avril.