Le texte rappelle l’ambition européenne de « verdissement » pour la navigation intérieure dans le contexte du changement climatique en indiquant : « Les solutions de remplacement à faibles émissions et à émissions nulles devraient devenir plus attrayantes sur le plan financier que les propulsions conventionnelles et cette tendance devrait être accélérée, par exemple à hauteur d’une proportion réaliste et progressivement accrue en s’appuyant sur une analyse d’impact ».
Un secteur composé de PME
Le projet de résolution aborde la question du financement de la transition énergétique du secteur fluvial : « Le secteur de la navigation intérieure se compose principalement de PME, d’entreprises familiales et de ports de taille restreinte, ce qui fait qu’il leur est difficile de réaliser des investissements coûteux afin de respecter les objectifs du Pacte vert ; dès lors la charge administrative et le coût de l’accès au financement devraient être considérablement réduits ».
Le texte « invite la Commission à mettre en place un fonds européen spécifique pour la navigation intérieure, y compris un système de guichet unique facilement accessible pour l’aide et l’assistance, et qui offre la possibilité de combiner différents projets en une seule demande et augmente ainsi les possibilités de financement. Souligne que ce fonds devrait être financé par les fonds de réserve créés en vertu du règlement (UE) no 546/2014 complétés si possible par des fonds et des contributions d’origine nationale, et devrait prévoir la possibilité d’un financement mixte avec le MIE et les fonds structurels ».