L’EFIP et l’ESPO publient une étude sur « les impacts de la transition énergétique » pour les ports. Pour les deux structures représentant les ports maritimes et intérieurs européens à Bruxelles, il s’agit de fournir un outil d’analyse et d’aide à la décision aux différents acteurs concernés.
L’ESPO (European Sea Port Organisation) et l’EFIP (European Federation of Inland Ports) viennent de publier une étude sur « les impacts de la transition énergétique » pour les ports maritimes et intérieurs européens.
L’étude part de la certitude que « les changements dans les systèmes énergétiques, dans les processus industriels, dans les flux de marchandises devraient changer la façon dont les ports sont utilisés ainsi que les infrastructures dont ils ont besoin », selon le résumé exécutif. L'objectif de l'étude a donc été de « dresser un tableau complet de l'impact de la transition énergétique sur les ports européens, notamment en termes d'aménagement du territoire et de besoins en infrastructures, ainsi que sur le rôle des gestionnaires portuaires ».
La volonté de l’EFIP et de l’ESPO est de parvenir, avec cette étude, à une meilleure connaissance de toutes les conséquences que peut avoir la transition énergétique sur les activités portuaires en tenant compte de la grande diversité des situations des sites concernés, mais aussi de fournir un outil d’analyse et d’aide à la décision aux différents acteurs concernés.
Le document d’une centaine de pages (disponible en ligne https://www.inlandports.eu/) présente 17 fiches d’informations réparties en trois thèmes : « réduction des émissions de carbone dans les ports » (concerne les autorités portuaires ou les compagnies maritimes ou les exploitants de terminaux), « transition énergétique dans la zone portuaire élargie » (concerne les clusters industriels, les liaisons entre le port et les zones urbaines à proximité, les activités offshore), « importance des ports dans la transition énergétique pour l’économie et la société ».
A partir des fiches d’information, chaque acteur portuaire peut trouver des éléments correspondant à sa situation afin de nourrir ses propres actions, et « pour trouver sa voie individuelle » sur le chemin de la transition énergétique. L’étude peut aussi intéresser un public plus institutionnel (décideurs politiques, par exemple), selon l’EFIP et l’ESPO.