« La saison 2023 est plutôt pas mal, tirée par l’événementiel d’entreprise avec un bateau dédié. En août, la chaleur n’a pas incité les clients individuels à venir à bord même avec la climatisation. Le pouvoir d’achat des visiteurs est mis à mal avec l’inflation. Nous avons augmenté nos tarifs début juin. En septembre-octobre, des matchs de la coupe du monde du Rugby ont lieu à Lyon, un tour en bateau peut occuper l’après-midi. La fin de l’année se présente bien avec beaucoup de demandes », détaille Laurence Cerclier, directrice d’exploitation des Bateaux Lyonnais. Même si l’activité par rapport à 2019 est différente, cette compagnie a renoué avec les niveaux de fréquentation d’avant la pandémie.
Une question d’image. A Lyon, l’activité promenade, avec ou sans restauration, ainsi que l’événementiel sont régulièrement mal perçus en étant assimilés avec les bateaux de croisière qui font escale notamment quai Claude Bernard. Les installations de bornes électriques prévues sur les quais est une avancée positive, indique la responsable. Les premières bornes électriques pour les paquebots fluviaux seront opérationnelles en octobre 2023 (voir article de NPI). « Ça va changer la donne ».
La compagnie a dans sa flotte deux bateaux-promenade de nouvelle génération à propulsion électrique (Navilys I & II). Elle compte aussi deux bateaux-restaurant (Hermès I & II).
Expérimenter le HVO. Les Bateaux Lyonnais ont participé aux études Promovan (voir article de NPI). « L’une des conclusions mettait en avant la solution des biocarburants. Nous souhaitons donc faire un test avec de l’HVO. C’est un peu compliqué car nous n’avons pas de possibilité de le stocker, nous avons besoin d’une dérogation pour avancer sur le sujet. Le rétrofit des bateaux reste un investissement trop élevé pour une entreprise comme la nôtre ».