En matière portuaire, comme pour beaucoup d’autres sujets, le futur est encore à venir. Tenues pour la première fois il y a dix ans, les Assises du port du futur du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) organisent les 22 et 23 septembre 2021 leur onzième édition.
« La question posée il y a dix ans - quel sera le port du futur ? - est toujours d’actualité. Les Assises se fixent toujours pour objectif de montrer des solutions concrètes, des exemples d’innovations et des retours d’expérience. Et aussi de susciter des débats, des rencontres et des partages d’informations. Or cette mise en réseau, qui est l’âme des Assises, ne peut se faire qu’en présentiel », a indiqué Fabrice Daly, directeur du département Ports et navigation du Cerema, lors d’une conférence de presse le 1 juillet 2021.
Deux partenaires : DGITM et Haropa
Pour leur onzième édition, les Assises du port du futur, qui pourront également être suivies en ligne, sont organisées avec deux partenaires : d’une part, la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) du ministère chargé des transports, partenaire habituel de l’évènement, d’autre part, Haropa, que la fusion des trois ports de l’axe Seine place au cœur de l’actualité portuaire.
Quatre grands axes sont au programme des deux journées de rencontre :
• L’économie et l’attractivité portuaire, avec en toile de fond la stratégie nationale portuaire et la reconquête attendue des parts de marché ;
• L’environnement avec un focus sur l’économie circulaire, sur l’énergie, les nouveaux carburants ;
• Le numérique sous l’angle de la dématérialisation des échanges d’information et de la cyber-sécurité ;
• La recherche portuaire dans le but de faire dialoguer les professionnels de l’activité portuaire avec ceux de la recherche.
La DGITM, qui s’est vu confier avec le CNRS le rôle de structuration de la recherche dans le cadre de la stratégie nationale portuaire, a annoncé une table-ronde sur le sujet. C’est un thème qui avait été abordé lors de l’une des tables-rondes de 2020 et dont NPI avait publié un compte-rendu.
« Un Livre blanc de la recherche portuaire est en préparation, pour assurer une convergence entre les efforts de la communauté de recherche et les priorités des décideurs publics, ainsi que pour rapprocher la recherche des attentes du monde économique portuaire », a précisé Nicolas Trift, sous-directeur des ports et du transport fluvial à la DGITM.