C’est donc parti pour trois mois de grand débat depuis la deuxième quinzaine de janvier 2019. Participer ou ne pas participer, telle est la question dans toutes les têtes et sur toutes les lèvres. Les réponses déclinent toute la gamme possible des positions entre le oui convaincu, le mouais moyennement enthousiaste, le non sans appel.
Le groupement national des transports combinés (GNTC) a fait son choix : il souhaite « participer activement et officiellement à cette consultation, la transition écologique et énergétique ayant été retenue, à juste titre, comme l’un des quatre grands thèmes de ce débat ». Il s’agit pour le GNTC d’exposer les atouts du transport combiné et de l’intermodalité.
Dans une lettre ouverte à la ministre des Transports Elisabeth Borne, le président du GNTC Dominique Denormandie écrit : « Nous vous posons une question simple : Quel mode de transport de marchandises vertueux allie un modèle économique pertinent et une dimension environnementale reconnue ?
Vous souhaitez développer un modèle de transport de marchandises durable et écologique ? Chiche !
Vous souhaitez relancer le fret ferroviaire en France ? Nous en sommes le fer de lance !
Vous souhaitez répondre à la crise des vocations des conducteurs routiers ? Prenons le train !
Vous souhaitez des solutions concrètes pour ce grand débat ? Nous vous prenons au mot ! ».
La lettre rappelle que chaque année, c’est plus d’1 million de poids lourds en moins sur les routes de France grâce au transport combiné.
En conclusion, Dominique Denormandie souligne : « L’intermodalité est une filière d’avenir et nous voulons donc nous saisir de ce grand débat pour vous en convaincre, en convaincre les Français et réfléchir ensemble à la manière d’encourager et aider son développement ».