« Pendant mes études, j’ai travaillé dans un cabinet qui proposait des assurances pour des bateaux fluviaux. C’est comme cela que j’ai découvert ce secteur que je ne connaissais pas », explique Corinne Mertillo, courtier délégataire Generali, installée dans les Yvelines en région parisienne.
Ses études de droit terminées, elle est embauchée dans le même cabinet ce qui lui permet de continuer à travailler avec le secteur fluvial. Et il en va de même au cours des années suivantes quand elle change de cabinet. « Puis, un jour, j’ai rencontré un responsable de Generali qui m’a appris qu’il n’y avait plus d’assurance fluviale dans le pôle Transports. J’ai alors proposé de relancer une branche fluviale. C’est comme cela que je suis devenue courtier délégataire Generali spécialisée dans le fluvial en 2007 ».
Avec son cabinet de courtage, Corinne Mertillo assure les risques pour les bateaux de transport de marchandises, de passagers, les bateaux logement et ceux des plaisanciers. Courtier délégataire, cela signifie participer à la totalité de la gestion de l’assurance : l’acceptation du risque, le contrat, prise en charge du sinistre, s’il y en a, les expertises, les contacts dans les chantiers pour les réparations. Le client a ainsi un seul interlocuteur.
L’influence de la réglementation
« Notre clientèle est composée en grande partie de particuliers mais aussi des professionnels qui sont des artisans bateliers, des loueurs de bateaux, des propriétaires de pontons, de bateaux accueillant des passagers, de péniche-restaurant, etc. », poursuit Corinne Mertillo. Elle travaille avec les agents de Generali mais aussi avec des courtiers spécialisés.
Au fil du temps, Corinne Mertillo a constaté une évolution sensible des bateaux logements : « Les aménagements intérieurs étaient plus simples, il y a 20 ans. Aujourd’hui, les prix ont grimpé, tout est plus luxueux, les propriétaires ont changé eux aussi ». Pour la partie marchandises, la modernisation de la flotte est une réalité, ce qui a entraîné une évolution positive du risque. Les modifications de la réglementation ont aussi eu une influence positive. Hier comme aujourd’hui, les risques demeurent sensiblement identiques tout comme le nombre de sinistres. Même s’il y a peut-être désormais davantage de sinistres liés aux crues.
Pour Corinne Mertillo : « L’important pour les particuliers et les professionnels que nous assurons, c’est qu’ils savent qu’avec nous, ils ont un interlocuteur qui connaît bien leur milieu. Nous parlons le même langage qu’eux. Ils achètent une assurance mais aussi un service. Le transport fluvial, c’est un risque spécialisé, de niche, pas de masse ».