217,4 millions de tonnes à Anvers-Bruges au troisième trimestre 2022

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A la fin du troisième trimestre 2022, Anvers-Bruges a traité 217,4 millions de tonnes, en hausse de +0,8 % par rapport à la même période de 2021, toutes les filières progressent sauf les conteneurs. Quelques jours avant ces résultats trimestriels, le port a annoncé le lancement de la rénovation de l’Europa Terminal avec le manutentionnaire PSA, pour toujours plus de capacité supplémentaire pour les conteneurs.
A la fin du troisième trimestre 2022, Anvers-Bruges a traité 217,4 millions de tonnes, en hausse de +0,8 % par rapport à la même période de 2021. Comme à la fin du deuxième trimestre 2022, toutes les filières progressent sauf les conteneurs qui restent à la peine avec 110,3 millions de tonnes (-8,8 %) et 10,2 millions d’EVP (-5 %). « La rotation des conteneurs demeure insuffisante en raison de la congestion, ce qui entraîne une baisse du transbordement de conteneurs pleins, tandis que celui des conteneurs vides augmente. Et bien que les défis opérationnels s'estompent peu à peu, la normalisation du transport maritime par conteneurs, qui reste très perturbé, n'est en vue que pour le premier trimestre de 2023 », estime le port qui a diffusé ces résultats trimestriels le 17 octobre 2022. Quelques jours auparavant, Anvers-Bruges avec le manutentionnaire PSA a fait part du lancement de la rénovation de l’Europa Terminal (inauguré en 1990), un chantier d’une durée de 9 ans et dont le coût total est estimé à 335 millions d’euros, faisant la part belle aux exigences environnementales (pour préserver une réserve naturelle située à proximité, notamment) tout en maintenant les activités tout au long des travaux qui se dérouleront pour cette raison en trois phases. Les deux partenaires indiquent qu’il s’agit de « rester dans le peloton de tête des ports mondiaux, en proposant aux clients une capacité supplémentaire de conteneurs et des infrastructures performantes ». Le tirant d’eau pour les navires va passer de 13,5 mètres à 16 mètres, le quai à 1200 mètres. Un poste d’arrimage temporaire supplémentaire pour la navigation fluviale va être créé lors de la phase des travaux. « La rénovation du terminal contribuera également à la transition vers un port climatiquement neutre », disent les deux partenaires. Par exemple, « l’électrification et d’autres optimisations permettront ainsi de réduire de 50 % les émissions de CO2 par conteneur et les éoliennes augmenteront la part des énergies renouvelables ».

Déjà 215 navires avec du GNL

A la fin septembre 2022, mis à part les conteneurs, toutes les autres filières de marchandises progressent à Anvers-Bruges. Avec 68,2 millions de tonnes (+13,3 %), les vracs liquides sont portés par l’envolée (+66,5 %) du gaz naturel liquéfié (GNL), le port enregistrant « déjà 215 navires » au terminal méthanier de Zeebrugge à fin septembre 2022 contre 121 à fin septembre 2021. Le port note une croissance pour le GPL (+30 %) « en raison des prix élevés du gaz naturel », ainsi que pour l'essence (+12,2 %), le diesel/mazout (+9,7 %) et le naphte (+14,6 %). Le transbordement de produits chimiques apparaît lui aussi sur une tendance positive (+6,3 %) « mais une nette diminution est particulièrement perceptible dans les volumes sortants en raison de la réduction de la production découlant de l'augmentation des coûts énergétiques ». Avec 13,2 millions de tonnes (+21,5 %), les vracs secs profitent de l’augmentation du transport de charbon dont la demande ne cesse de s’accroître pour la production d'électricité. Ce sont 2,43 millions de tonnes qui ont été traités ce troisième trimestre 2022, contre 364 000 tonnes à fin septembre 2021. La situation des autres vracs secs apparait davantage contrastée : le transbordement de minerai de fer progresse, tandis que la ferraille, le sable et le gravier diminuent « et que le statu quo est maintenu pour les autres matériaux de construction ». Et les transports entrants et sortants d'engrais se redressent par rapport au deuxième trimestre mais demeurent en repli par rapport à l'année record qu’était 2021 (-11,8 %). Le RoRo (16,1 millions de tonnes, +8,1 %) voit évoluer à la hausse le transbordement de voitures neuves (+8,5 %) « principalement en raison des importantes arrivées en provenance de Chine ». A l’inverse, « le nombre de véhicules d'occasion et de camions est en baisse de respectivement -7,3 % et -17 % ». Le fret non accompagné (à l’exclusion des conteneurs) augmente quant à lui de 13 %. Avec 9,6 millions de tonnes, le fret conventionnel affiche un essor de +9,7 % « avec un maintien des volumes d’acier en entrée mais une tendance à la baisse à cause de stocks élevées et un léger effritement de la demande ».

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