Ce document précise que « les propositions pourront notamment s’articuler autour des axes suivants » :
▪ Optimisation de la desserte fluviale du GPMM (modalités d’exploitation et de manutention pour le traitement du transport fluvial),
▪ Développement de nouveaux trafics auprès des clients actuels et potentiels de l’axe,
▪ Accélération du verdissement du système logistique fluvial et notamment le développement de l’hydrogène décarboné pour la flotte fluviale.
« La capacité des transporteurs à proposer une alternative de transport écologique et durable est sans aucun doute un atout à moyen et long terme ».
Il est ajouté que la mission associe « l’ensemble des parties prenantes concernées membres de Medlink Ports, et plus particulièrement les opérateurs de réseaux (Compagnie nationale du Rhône, Voies navigables de France), les ports fluviaux et maritimes de l’axe ». Ceux-ci sont, « entre autres », le grand port maritime de Marseille, les ports d’Arles, du Pontet, de Salaise, de Lyon, de Villefranche, de Mâcon, de Chalon et de Pagny. « Ils sont tous acteurs de la logistique et accueillent des possibilités de transport combiné répondant à toutes les demandes ».
La mission va s’appuyer sur les services de l’Etat : DGITM sur le plan national et le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du bassin Rhône-Saône-Méditerranée, avec le soutien des DREAL.
Marseille-Fos, maillon essentiel
Cette mission s’inscrit dans le cadre du constat que le trafic fluvial sur le bassin Rhône-Saône-Méditerranée, après avoir connu une embellie jusqu’en 2014, a renoué avec une tendance à la baisse. La filière des conteneurs est dans une situation difficile et, pour une amélioration, la question du surcoût de la manutention du fluvial est souvent et depuis longtemps pointée du doigt par les professionnels de la filière.
Et pourtant, sur cet axe, les raisons d’un report modal sont présentes : saturation des axes routiers, présence d’une voie navigable qui pourrait accueillir trois ou quatre fois plus de trafic qu’actuellement sans congestion et sans travaux d’infrastructures à réaliser. Le port de Marseille-Fos est un maillon essentiel sur cet axe mais pour certains opérateurs fluviaux, la situation y est compliquée.
Selon le communiqué : « Le trafic de marchandises dépend en partie des importations et exportations depuis le port de Marseille-Fos et plus modestement depuis le port de Sète. Chacun des ports intérieurs de l’axe Rhône-Saône vient se positionner comme une suite logique du maillon logistique de desserte des territoires ».