Au bord de la voie d’eau de la darse 6
C’est le digestat qui est intéressant pour le transport fluvial. Il sera valorisé comme engrais et évacué par la voie fluviale pour être utilisé sur des terres agricoles. L’implantation de l’usine de méthanisation au bord de la voie d’eau de la darse 6 (avec le double viaduc de l’A15 en surplomb) du port de Gennevilliers va faciliter les évacuations par le fluvial. Il s’agit d’un des rares terrains qui étaient encore disponibles dans cette zone qui est celle où se trouvent d’autres industries du recyclage et de la valorisation (Suez, Paprec, Veolia, Derichebourg, etc.)
Le futur concepteur-constructeur-exploitant de l’usine doit être désigné d’ici la fin 2021 ce qui ouvrira la voie vers un projet plus précis mais l’évacuation du digestat par la voie fluviale fait partie des éléments confirmés et traduit la volonté des porteurs du projet pour favoriser les transports alternatifs et respectueux de l’environnement dans le cadre d’une logique d’économie circulaire.
Une fois le concepteur-constructeur-exploitant désigné, l’avancement du projet va dépendre de la réalisation de différentes procédures administratives et de concertations avant d’aboutir à un début des travaux courant 2023 et à une mise en service à la fin 2024.
L’investissement est estimé à 30 millions d’euros et se répartit à hauteur de 29 millions pour le Syctom et de 1 million pour le Sigeif.
Une station GNV à Gennevilliers
Depuis septembre 2020, une station GNV est en service sur le port de Gennevilliers. Elle distribue du GNV sous forme de gaz naturel compressé et de bio-GNC avec 4 pistes d’avitaillement. Située sur la route principale du port, elle est accessible aux professionnels et aux particuliers 24 h sur 24. Elle complète le réseau des stations GNV du réseau portuaire de Haropa le long de l’axe Seine, avec celles déjà en service à Bonneuil-sur-Marne et au Havre.
Pour Haropa-Ports de Paris, ces stations s’inscrivent dans les engagements et les investissements en matière de transition énergétique de l’établissement au même titre que l’installation de bornes de recharge électrique à quai pour les bateaux, l’optimisation de la consommation énergétique des bâtiments grâce à des travaux de rénovation et le développement de panneaux solaires. Il y a aussi les projets autour des nouvelles motorisations des flottes fluviales avec notamment le recours à des énergies alternatives comme l’hydrogène.