C’est François Philizot qui avait conduit une mission en 2015 sur le même sujet à Dunkerque où une solution a été mise en place en 2016. Une solution si souvent citée en exemple et qui reste la seule dans un grand port maritime français, à la différence aussi de ce qui passe dans les ports du Nord de l’Europe.
La mission concerne l’axe Seine mais aussi celui de Rhône-Saône-Méditerranée, a relevé Stéphane Raison, directeur général de Haropa Port, lors de l’assemblée générale d’Entreprises fluviales de France le 6 juillet. Il a dit aussi bien se souvenir de la mise en place d’une solution à Dunkerque et cela n’a pas été aussi facile que ce l’on se rappelle aujourd’hui, il était alors le directeur général de ce grand port.
Sur l’axe côté Sud, il y a une mission sur le thème « dynamiser le report modal sur l’axe Rhône-Saône-Méditerranée » confiée par le même ministre à Cécile Avezard, présidente de Medlink Ports et directrice territoriale de VNF à Lyon. Parmi les axes de travail de cette mission, il y a « l’optimisation de la desserte fluviale du GPMM ». La remise de ce rapport était annoncée pour avant l’été 2021. Celui du préfet est attendu pour octobre 2021.
La manutention fluviale dans les ports maritimes français, c’est comme ce passage, lui aussi si souvent cité, de l’Art poétique de Nicolas Boileau :
« Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez ».
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