Zeebrugge a touché le creux de la vague en 2017, avec un résultat le plus faible depuis 2005. L’arrivée d’opérateurs chinois alimente les espoirs d’une relance. Les chiffres du premier trimestre confirment un rebond.
Zeebrugge a chargé et déchargé en 2017 37,11 Mt de trafic maritime. Même s’il est resté limité à 1,8%, ce nouveau recul – le septième d’affilée – a encore un peu plus creusé l’écart avec le plafond atteint en 2010, quand le port côtier belge avait frôlé les 50 Mt. Les restructurations dans le transport de conteneurs et dans le trafic gazier mondial y sont pour beaucoup.
2018 devrait permettre à Zeebrugge de tourner la page et de repartir vers l’avant. En dépit d’un nouveau tassement des vracs et des diverses conventionnelles, le transbordement maritime s’est redressé de 7,2% au premier trimestre. Les conteneurs (+14%) poursuivent une remontée entamée en 2017 et le trafic roulier, dont la forte expansion a permis au port de limiter malgré tout ses pertes ces dernières années, reste très fortement orienté à la hausse (+9,7%), malgré les menaces qui fait peser le Brexit.
La grande affaire du début d’année à Zeebrugge est la reprise effective du grand terminal à conteneurs du groupe APMT dans son avant-port par Cosco Shipping Ports et l’annonce par le grand groupe chinois Lingang qu’il va investir 85 M€ dans un grand parc logistique dans l’arrière-port. Zeebrugge en attend dans les deux cas des retombées sensibles en termes de transbordement maritime.