A 25,1 millions de tonnes, Zeebrugge a enregistré le meilleur résultat semestriel de son histoire et parvient ainsi à poursuivre sur la lancée de l’exercice 2019. Il finit les six premiers mois de l’année 2020 sur une progression de 14,5 %
Cela s’explique, en tout premier lieu, par la très forte expansion des trafics gaziers, qui ont totalisé près de 8 Mt (+148 %). Les vracs liquides enregistrent, de ce fait, une hausse globale de 83 % à 8,8 Mt.
Les trafics conteneurisés (Ro/Ro + Lo/Lo) réalisent, eux aussi, une très belle performance, gagnant 14 % à 8,6 Mt. Dans ce secteur, Zeebrugge sort progressivement d’un creux de plusieurs années. Les vracs solides contribuent à la hausse (+32 %), mais restent une activité relativement marginale pour le port côtier belge à 0,84 Mt. La même chose vaut pour les diverses conventionnelles, qui chutent de 31 % à 0,33 Mt.
Le trafic roulier en perte de vitesse
La crise du Covid-19 s’est principalement fait sentir dans le trafic roulier classique (hors conteneurs), qui ne dépasse pas les 6,5 Mt et perd ainsi 23 % par rapport au premier semestre 2019. Le trafic de voitures neuves affiche une baisse de 37 % et reste en-dessous du million de véhicules. Une reprise s’est toutefois dessinée en juin 2020.
L’effet de la crise sanitaire se lit sur les chiffres globaux. A la fin mars 2020, Zeebrugge faisait 34 % de mieux que l’année dernière. Trois mois plus tard, cette avance est retombée à 15 %. Mais si le deuxième semestre apporte le regain attendu d’activité dans le secteur roulier, le record annuel qui date de 2010 (49,6 Mt), pourrait encore tomber.