Vers un troisième plan Rhône-Saône

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Les travaux pour un troisième plan Rhône-Saône de 2021 à 2027 avancent en lien avec ceux du CPIER pour son financement, sans oublier les fonds européens. Le transport fluvial et un tourisme durable en favorisant la transition écologique des activités touristiques sur le Rhône, la Saône et le canal du Rhône à Sète font partie des priorités. Un nouveau plan Rhône-Saône est en cours d’élaboration pour les années 2021 à 2027. C’est le troisième depuis le lancement de cette stratégie en 2004 et le premier plan qui a couru de 2007 à 2013 puis le deuxième qui s’achève cette année. Depuis le début, l'objectif avec les plans est de « définir et mettre en œuvre un programme de développement durable autour du Rhône et de la Saône, prenant en compte l'ensemble des usages, par le biais de la labellisation et du financement de projets portés par les acteurs de ces territoires (collectivités, associations, entreprises….) ». Un total de dix partenaires participent au plan et en sont les signataires : l’Etat, le comité de bassin Rhône-Méditerranée, Voies navigables de France (VNF), les agences de l’eau, quatre régions (Occitanie, PACA, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté), la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et EDF.

Accompagner l’intermodalité

Lors d’une réunion le 4 décembre 2020, parmi les cinq orientations pour la période 2021 à 2027 deux concernent le fluvial côté fret et côté tourisme :

• « Développer le transport fluvial du fleuve, des cours d’eau et des canaux reliant les ports du bassin Rhône-Saône aux ports de la Méditerranée, de manière performante et écologique, en modernisant les infrastructures et en accompagnant la transition énergétique ainsi que l’intermodalité avec la route et le rail ».

• « Tourisme durable : favoriser la transition écologique des activités touristiques sur le Rhône, la Saône et le canal du Rhône à Sète, notamment en développant l’économie locale, la promotion des itinéraires ViaRhôna et Voie Bleue Moselle-Saône à Vélo, la mise en valeur du patrimoine local ou l’aménagement des voies navigables pour les activités de loisirs et en améliorant la capacité et la qualité des infrastructures et services d’accueil des bateaux et vélos ».

Les trois autres orientations portent sur la transition énergétique et écologie industrielle et territoriale, l’eau et la biodiversité, la résilience des territoires et des activités face aux inondations.

Deux sources de financement

Côté financement, le plan dépend de deux programmes : le contrat de plan interrégional Etat-région (CPIER) et les fonds européens Feder.

Pour le deuxième plan de 2014 à 2020, du côté du CPIER, les engagements financiers se sont élevés à 555 millions d'euros, pour un investissement global de 850 millions d'euros de projets de développement durable autour du Rhône et de la Saône. Du côté européen, 33 millions d’euros ont été accordés dont 9,9 millions d’euros sont venus « soutenir le transport fluvial en respectant l’environnement ».

Parmi les travaux réalisés en partie par un financement dans le cadre du plan Rhône-Saône, deux appontements à Pagny et à Seurre pour les bateaux de commerce.

L’objectif des partenaires est de parvenir à finaliser le contenu du plan Rhône-Saône 2021-2027 au début de l’année prochaine.

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