Accompagner l’intermodalité
Lors d’une réunion le 4 décembre 2020, parmi les cinq orientations pour la période 2021 à 2027 deux concernent le fluvial côté fret et côté tourisme :
• « Développer le transport fluvial du fleuve, des cours d’eau et des canaux reliant les ports du bassin Rhône-Saône aux ports de la Méditerranée, de manière performante et écologique, en modernisant les infrastructures et en accompagnant la transition énergétique ainsi que l’intermodalité avec la route et le rail ».
• « Tourisme durable : favoriser la transition écologique des activités touristiques sur le Rhône, la Saône et le canal du Rhône à Sète, notamment en développant l’économie locale, la promotion des itinéraires ViaRhôna et Voie Bleue Moselle-Saône à Vélo, la mise en valeur du patrimoine local ou l’aménagement des voies navigables pour les activités de loisirs et en améliorant la capacité et la qualité des infrastructures et services d’accueil des bateaux et vélos ».
Les trois autres orientations portent sur la transition énergétique et écologie industrielle et territoriale, l’eau et la biodiversité, la résilience des territoires et des activités face aux inondations.
Deux sources de financement
Côté financement, le plan dépend de deux programmes : le contrat de plan interrégional Etat-région (CPIER) et les fonds européens Feder.
Pour le deuxième plan de 2014 à 2020, du côté du CPIER, les engagements financiers se sont élevés à 555 millions d'euros, pour un investissement global de 850 millions d'euros de projets de développement durable autour du Rhône et de la Saône. Du côté européen, 33 millions d’euros ont été accordés dont 9,9 millions d’euros sont venus « soutenir le transport fluvial en respectant l’environnement ».
Parmi les travaux réalisés en partie par un financement dans le cadre du plan Rhône-Saône, deux appontements à Pagny et à Seurre pour les bateaux de commerce.
L’objectif des partenaires est de parvenir à finaliser le contenu du plan Rhône-Saône 2021-2027 au début de l’année prochaine.