« Trop de double langage sur le verdissement du transport »

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Lors du du « Green Inland Shipping Event », à Bruxelles le 16 octobre 2019, le député européen Marian-Jean Marinescu a représenté la commission des Transports et du Tourisme du Parlement européen. Il s’est exprimé sans langue de bois mettant en avant que « trop de parties manient un double langage dans le dossier du verdissement du transport ». L’intervention la plus remarquée lors du « Green Inland Shipping Event » à Bruxelles le 16 octobre 2019 a indubitablement été celle du député européen Marian-Jean Marinescu (à droite sur la photo), qui représentait la commission des Transports et du Tourisme du Parlement européen. Avant lui, Henrik Hololei, directeur-général de la DG Move (à gauche sur la photo), avait insisté sur la nécessité pour la navigation intérieure et les ports intérieurs de prendre une part active au « Green Deal » que la nouvelle Commission européenne ne manquera pas de mettre en tête de ses priorités pour mener à bien la transition énergétique dictée par le changement climatique.

Henrik Hololei a vu dans l’événement organisé à Bruxelles la preuve de la volonté de changement qui anime le transport fluvial, mais en soulignant que l’effort à fournir restait important. Il avait aussi reconnu que la navigation intérieure réclamait une approche spécifique et promis que la Commission ferait tout pour intégrer le secteur dans sa nouvelle politique.

Lettre morte et grand écart

Marian-Jean Marinescu a constaté qu’un grand écart sépare toujours le discours utilisé par beaucoup de parties et la réalité.

« La décarbonisation est le défi majeur pour notre avenir, mais dans la discussion sur les transports, le double langage reste trop souvent de mise, a déclaré le représentant roumain au Parlement européen. Les discussions sur l’Espace aérien européen durent depuis des années. Dans le rail, l’interopérabilité fait toujours défaut et l’harmonisation reste en panne. Dans la navigation intérieure, la possibilité de créer un axe Rhin-Danube allant de Rotterdam à Constantza reste lettre morte ».

Le député a ajouté : « Nous devons nous attaquer à cette réalité. On dépense des millions en conférences et séminaires qui restent sans effet. La Commission européenne doit forcer les Etats membres à faire bouger les choses dans ces domaines ou rien ne se passera. Elle a un rôle essentiel à jouer pour stimuler l’harmonisation et l’interopérabilité. Le Parlement européen ne demande qu’à l’aider à atteindre ces objectifs ».

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