Pour North Sea Port, né début 2018 de la fusion des ports de Gand en Belgique et de Terneuzen et Flessingue aux Pays-Bas, la deuxième année d’activité est venue conforter sa position dans le Top 10 des ports européens.
Le trafic maritime enregistre un nouveau record. Par rapport aux deux années précédentes, le taux de croissance s’est sensiblement ralenti à 1,5 %, un chiffre légèrement supérieur a celui annoncé par Anvers. Mais comparé à 2016, les volumes ont crû de plus de 14 %. De plus, même si le contexte international reste marqué par les conflits commerciaux et les tensions politiques, les deux pdg de North Sea Port, Jan Lagasse et Daan Schalck, tablent pour 2020 sur une nouvelle progression à 73 Mt. Les incertitudes concernant le Brexit n’ont d’ailleurs pas empêché North Sea Port d’améliorer de 7 % son score sur la relation avec le Royaume-Uni, qui reste l’un de ses principaux partenaires commerciaux.
Vracs secs et… les conteneurs
La hausse de 2019 est à mettre au crédit des vracs secs, qui ont augmenté de 5,4 % à 34,6 Mt, et des conteneurs, secteur dans lequel North Sea Port commence à se faire une place. Le trafic conteneurisé a fait un nouveau bond de 48,7 % pour s’établir à 2,5 Mt pour quelque 330 000 EVP. Il a doublé en deux ans.
Les trois autres grands flux de marchandises ont connu des baisses. Les vracs liquides font un pas en arrière à 20,1 Mt (-2,2 %). Les diverses conventionnelles et le breakbulk affichent une perte de 6,6 % à 11 Mt. La chute la plus prononcée s’est produite dans le trafic roulier, qui retombe à 3,2 Mt (-9,6 %).
De manière plus globale, ce sont les exportations qui ont tiré North Sea Port vers le haut. Elles ont gagné 9,9 % à 20,9 Mt, ce qui constitue un autre record. Les importations se sont légèrement tassées (-1,6 % à 50,5 Mt), mais se maintiennent à un niveau historiquement très élevé après le record de 51,3 Mt de 2018.