Tout se fait en intermodalité

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Sur le Rhône, la CFT dispose d’un automoteur au gabarit Freycinet, d’une barge et d’un ponton Ro-Ro pour le grand gabarit.

Sur l’axe Rhône-Saône-Méditerranée, côté gabarit Freycinet, en interbassin, quelques artisans bateliers réalisent des transports. En grand gabarit, intra-bassin, il y a essentiellement un seul transporteur, le groupe Sogestran/CFT. Celui-ci possède aussi un automoteur au gabarit Freycinet, le Porthos, avec une capacité de chargement de 250 tonnes et dont les caractéristiques spécifiques sont adaptées pour le convoyage de colis lourds, avec une cale de 303 m3 et une barge lège de 123 tonnes. Des pompes de deux fois 20 m3/h permettent de répartir dans trois ballasts 17 tonnes, selon les besoins du type de colis transporté. Ce bateau a un fond de cale d’une épaisseur de 40 mm, une structure rigidifiée et un saisissage jusqu’à 30 tonnes/point. LePorthos fait régulièrement des convoyages jusqu’à Sète. Parfois, la CFT affrète des bateaux d’opérateurs fluviaux indépendants, comme le Jumbo de l’entreprise André Schmutz qui convoie des générateurs, des grosses pièces qui vont à la révision.

Pour le grand gabarit, CFT met à disposition de ses clients des outils adaptés, en associant, en fonction des besoins de transport, la barge Sirocco et le ponton Libeccio afin d’augmenter la capacité de chargement. Les deux fonctionnent en Roll-On et Roll-Off (Ro-Ro).

La barge Sirocco est aménagée avec une rampe à marche ainsi la porte de la barge s’ouvre avec une plateforme. « On arrive sur une marche et une contre-marche, de fait, on est à la hauteur de la route dans un port traditionnel », explique Jérôme Dumas, chargé d’affaires colis lourds XXL de CFT Rhône. La barge Sirocco, 79 mètres de long et 11,40 mètres de large est classée maritime et fluviale (BV) avec un certificat ADN de classe 7. Sa capacité de chargement est de 1 400 tonnes en Ro-Ro échoué en fluvial à 3,35 mètres d’enfoncement. Elle dispose d’une cale semi-submersible. Les 1 400 tonnes sont réparties en 12 ballasts. Les systèmes de ballastage permettent d’être à la hauteur de certains quais mais il existe toujours certaines limites. La charge moyenne admissible de Sirocco est de 20 tonnes /m2 et de 130 à 450 tonnes en charge maximale admissible. La charge roulante admissible est de 37,50 tonnes par essieu. Le saisissage peut aller jusqu’à 30 tonnes par point.

Ne rien laisser au hasard

Le ponton Libeccio dispose d’une plateforme roulante de 64,50 m de long par 16,30 m de large ainsi que d’un ponton lège de 420 t avec une capacité de chargement de 500 t en Ro-Ro à 3,60 m de tirant d’eau et de 1 200 t à 3 m de tirant d’eau. Le ballastage représente 1 400 t réparties dans 13 ballasts. La résistance pont/arrimage se situe pour une charge moyenne admissible à 20 t/m2. La charge roulante admissible est de 37,50 t par essieu avec un saisissage jusqu’à 30 t par point. « On peut tout faire. On se sert de nos barges avec EDF. L’important avec le colis lourd, c’est de bien préparer le convoyage et de ne rien laisser au hasard. Il faut que la théorie se rapproche de la pratique. Il y a une trame qu’il faut respecter. C’est aussi un transport qui se fait en intermodalité. On a besoin de cette synergie des différents métiers », explique Jérôme Dumas. Pour ce responsable, le colis lourd est le parfait exemple du transport multimodal : « Nous travaillons avec des transporteurs routiers. A Fos, nous utilisons les services du port ».

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