Cette étape est un préalable à l’arrêté d’autorisation environnementale et au démarrage des travaux à partir de 2021.
Mesures compensatoires
Sur ce premier secteur, la réalisation du canal correspond à 18 km d’aménagements fluviaux, 19 sites de compensation écologique, 391 hectares d’aménagements environnementaux et de plantations, 11,5 km de berges écologiques, 4,5 ha d’annexes hydrauliques, des corridors écologiques préservés par des berges favorables au franchissement du canal par la grande faune.
Sur les 8,3 millions de m3 de terres excavées, il est prévu d’en réutiliser 5,6 millions pour les besoins du projet (remblais, franchissement, aménagements…), le solde est valorisé sur d’autres sites ou projets d’aménagements ou mis en dépôts sur des terrains restitués à l’agriculture.
Trois commissaires-enquêteurs ont été désignés pour cette enquête et reçoivent lors de permanences organisées « en présentielle » puis rédigeront un rapport. Des observations peuvent aussi être effectuées en ligne (adresse ci-dessus). Pour le moment un total de huit observations a été déposé.
« Creusement » du canal à partir de 2022
Sur l’ensemble du tracé du futur canal, le chantier se prépare, indique un document. Il s’agit de déplacement des réseaux (eau, électricité, gaz, télécom) en cours ou programmé pour la fin d’année 2020 dans différentes communes, des défrichements compensés par des reboisements. Des opérations de déconstruction de bâtiments acquis par la société du canal Seine-Nord Europe sont aussi prévues. « Toutes ces interventions visent à libérer l’espace nécessaire à la construction du canal ».
Une fois toutes les dernières autorisations nécessaires obtenues, les premiers travaux commenceront en 2021 : aménagements routiers, construction de quais, re-scindement de l’Oise dans le secteur de Montmacq (déplacement du lit de la rivière pour en atténuer les courbes et libérer l’espace pour le canal).
En 2022, la construction du canal débutera concrètement avec le démarrage des travaux de creusement, la construction de l’écluse de Montmacq et des ponts.
Fin 2028, le canal Seine-Nord Europe reliera le bassin de la Seine aux grandes voies fluviales du nord de la France et de l’Europe. « En construisant un modèle de transport durable, performant et ancré dans les territoires, le canal Seine-Nord Europe va prendre sa place au sein de la liaison Seine-Escaut, premier réseau européen de transport fluvial à grand gabarit ».